Le véritable bilan du Brexit en 2023

Brexit: bilan et conséquences

Où en est-on avec le bilan du Brexit?

C’est fin 2020 que l’ancien Premier Ministre Boris Johnson a signé son accord commercial sur le Brexit et a triomphalement déclaré que la Grande-Bretagne serait ‘prospère, dynamique et satisfaite‘ après avoir achevé sa sortie de l’Union Européenne.

L’accord sur le Brexit permettra aux entreprises britanniques de ‘faire encore plus d’affaires‘ avec l’Union Européenne, toujours selon Johnson.

Cet accord laisserait la Grande-Bretagne libre de conclure des accords commerciaux dans le monde entier tout en continuant à exporter de manière transparente vers le marché européen de 450 millions de consommateurs.

En réalité, le Brexit a entravé l’économie britannique, qui reste le seul membre du G7 – le groupe d’économies avancées qui comprend également le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et les États-Unis – avec une économie plus petite qu’elle ne l’était avant le pandémie.

Des années d’incertitude sur les futures relations commerciales avec l’Union Européenne, le plus grand partenaire commercial de la Grande-Bretagne, ont nui à l’investissement des entreprises, qui au troisième trimestre 2022 était inférieur de 8% aux niveaux d’avant la pandémie malgré un accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE en place depuis près de deux ans .

Et la livre en a pris un coup, rendant les importations plus chères et alimentant l’inflation tout en ne stimulant pas les exportations, alors même que d’autres parties du monde ont connu un boom commercial post-pandémique.

Le Brexit a érigé des barrières commerciales pour les entreprises britanniques et les entreprises étrangères qui utilisaient la Grande-Bretagne comme base européenne. Elle pèse sur les importations et les exportations, sape les investissements et contribue aux pénuries de main-d’œuvre.

Tout cela a exacerbé le problème d’inflation de la Grande-Bretagne, nuisant aux travailleurs et au monde des affaires.

La raison la plus plausible pour laquelle la Grande-Bretagne s’en sort comparativement moins bien que des pays comparables est le Brexit

Le sentiment de morosité qui pèse sur l’économie britannique est exprimé par les travailleurs en grève, qui se retrouvent toujours plus nombreux pour des raisons de salaire et de conditions alors que la pire inflation depuis des décennies ronge leurs salaires.

Dans le même temps, le gouvernement réduit les dépenses et augmente les impôts pour combler le trou dans son budget.

C’est assez pathétique, car c’est surtout cette catégorie sociale qui a en masse voté pour le Brexit.

Bien que le Brexit ne soit pas la cause unique de la crise du coût de la vie en Grande-Bretagne, il a rendu le problème plus difficile à résoudre.

Le Royaume-Uni a choisi le Brexit lors d’un référendum très contestable, puisque moins de 52% des votants ont choisi le Brexit, avec des différences régionales très fortes, et des fractures sociologiques extrêmes.

Avec un taux de participation de 72% (le vote n’était pas obligatoire), cela revient donc à ce que seulement 37% de la population ayant le droit de voter a en finale décidé de quelque chose d’aussi essentiel que de quitter l’UE.

C’est pas ce que je comprends par une grande victoire démocratique, d’autant plus que ces gens on manifestement été trompés sur les enjeux réels.

Par exemple, les slogans sur les bus à impériale suggéraient souvent que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres sterling par semaine à l’UE et qu’il pourrait investir cet argent dans les soins de santé grâce au Brexit.

C’était un mensonge.

Le Royaume-Uni n’a jamais transféré un tel montant par semaine vers l’Union Européenne.

Et depuis lors, le système de santé fait face à une pénurie aiguë de personnel depuis des mois. Cela est dû en partie à un manque d’investissement, mais aussi au fait que des infirmières et des médecins européens sont revenus en Europe.

En outre, le gouvernement a ensuite choisi une forme particulièrement dure de Brexit, qui a maximisé le coût économique.

Tout espoir d’amélioration économique du Brexit a pratiquement disparu.

Le Brexit a-t-il entraîné moins de migration vers le Royaume-Uni?

Un autre argument important en faveur du Brexit était de protéger leurs frontières extérieures.

Mais l’inverse est vrai.

L’immigration nette a augmenté depuis le Brexit.

Beaucoup d’Européens sont partis et beaucoup d’Indiens et de Nigérians ont pris leur place.

L’immigration illégale a également augmenté.

Les Albanais constituent l’essentiel du nombre d’immigrants illégaux au Royaume-Uni. Cela aussi a explosé de manière phénoménale depuis le Brexit.

Les entreprises font le bilan du Brexit

Bien que la Grande-Bretagne ait donc ‘voté’ en faveur de la sortie de l’Union Européenne en juin 2016, sa sortie du marché unique et de l’union douanière n’a été finalisée que le 24 décembre 2020, lorsque les deux parties ont finalement convenu d’un accord de libre-échange.

L’accord sur le Brexit, connu sous le nom d’accord de commerce et de coopération, est entré en vigueur le 1er janvier 2021.

Il a éliminé les droits de douane sur la plupart des marchandises, mais a introduit une série de barrières non tarifaires, telles que les contrôles aux frontières, les contrôles douaniers, les droits d’importation et les inspections sanitaires sur les produits végétaux et animaux.

Avant le Brexit, un agriculteur du Kent pouvait expédier un camion de pommes de terre à Paris aussi facilement qu’il pouvait l’envoyer à Londres.

Ces jours ne sont plus.

Nous entendons à présent chaque jour des histoires de petites entreprises sur le cauchemar des formulaires, des transports, des coursiers, des choses bloquées pendant des semaines. La durée épique des problèmes est tout simplement stupéfiante.

La récession britannique pourrait se transformer en une décennie perdue.

Des chercheurs de la London School of Economics estiment que la variété des produits britanniques exportés vers l’Union européenne a diminué de 30% au cours de la première année du Brexit. Ils ont dit que cela était probablement dû au fait que les petits exportateurs avaient quitté les marchés de l’UE.

Prenons l’exemple de Little Star, une entreprise britannique qui fabrique des bijoux pour enfants. Son activité a décollé aux Pays-Bas et elle envisageait ensuite de s’étendre en France et en Allemagne. Mais depuis le Brexit, seuls deux des plus de 30 de ses clients néerlandais sont prêts à gérer les coûts et les formalités administratives pour obtenir des produits de l’entreprise.

Les produits qui mettaient deux jours à être expédiés prennent désormais trois semaines, tandis que les droits d’importation et les taxes de vente ont rendu beaucoup plus difficile la concurrence avec les bijoutiers européens, selon Rob Walker, qui a cofondé l’entreprise avec sa femme, Vicky, en 2017. La société se tourne maintenant vers les États-Unis pour des opportunités de croissance.

N’est-ce pas fou que nous devions nous tourner vers l’autre côté de l’Atlantique pour faire des affaires, car c’est si difficile de faire des affaires avec des gens qui se trouvent à 30 miles de nous? ‘ se demande Walker.

Une enquête de la Chambre de Commerce Britannique auprès de plus de 1.168 entreprises a révélé que 77% d’entre elles ont déclaré que le Brexit ne les avait pas aidées à augmenter leurs ventes ou à développer leurs activités. Plus de la moitié ont déclaré avoir du mal à s’adapter aux nouvelles règles du commerce.

Le bilan du Brexit à cet égard est que cela a été la plus grande injection de bureaucratie jamais imposée aux entreprises.

Nova Dog Chews, un producteur de collations pour chiens, a déclaré qu’il aurait perdu tout son commerce avec l’UE s’il n’avait pas établi de base en France. Cela a coûté à cette entreprise une énorme somme d’argent, qui aurait pu être investie au Royaume-Uni sans le Brexit.

Dommages permanents au commerce

La Grande-Bretagne ne remplacera pas facilement ce qu’elle a perdu en renonçant à un accès sans entrave au plus grand bloc commercial du monde.

Les seuls nouveaux accords commerciaux substantiels qu’elle a conclus depuis sa sortie de l’Union Européenne, l’ont été conclus avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Selon la propre estimation du gouvernement, ceux-ci auront un impact négligeable sur l’économie britannique, augmentant le PIB à long terme de seulement 0,1% et 0,03% respectivement.

En revanche, l’Office for Budget Responsibility du Royaume-Uni, qui produit des prévisions économiques pour le gouvernement, s’attend à ce que le Brexit réduise la production britannique de 4% sur 15 ans par rapport au fait de rester dans l’UE. Les exportations et les importations devraient être inférieures d’environ 15% à long terme.

Les premières données confirment ce bilan du Brexit.

Selon l’OBR, au quatrième trimestre 2021, les volumes d’exportation de marchandises du Royaume-Uni vers l’Union européenne étaient inférieurs de 9% aux niveaux de 2019, les importations en provenance de l’Union européenne étant inférieures de 18%. Les exportations de biens vers les pays hors UE ont été inférieures de 18% à celles de 2019.

Le Royaume-Uni semble être devenu une économie moins intensive en échanges commerciaux, les échanges commerciaux en pourcentage du PIB ayant chuté de 12% depuis 2019, deux fois et demi plus que dans tout autre pays du G7.

La baisse des exportations vers les pays non membres de l’UE pourrait être un signe que les entreprises britanniques sont devenues moins compétitives alors qu’elles luttent contre les coûts plus élevés de la chaîne d’approvisionnement après le Brexit.

La capacité commerciale du Royaume-Uni a été endommagée de façon permanente par le Brexit. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas récupérer, mais il a été retardé pendant plusieurs années.

Une étude du Center for European Reform, un groupe de réflexion, estime qu’au cours des 18 mois précédant juin 2022, le commerce des marchandises au Royaume-Uni est inférieur de 7% à ce qu’il aurait été si la Grande-Bretagne était restée dans l’Union européenne.

L’investissement est 11% plus faible et le PIB est inférieur de 5,5% à ce qu’il aurait été, ce qui coûte à l’économie 40 milliards de livres sterling en recettes fiscales par an. C’est suffisant pour payer les trois quarts des réductions de dépenses et des hausses d’impôts annoncées par le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, en novembre 2022.

Bilan du Brexit: un lourd tribut économique

Parmi les pays développés, le Royaume-Uni devrait avoir l’une des économies les moins performantes à l’avenir.

Le Fonds Monétaire International prévoit une croissance de seulement 0,3% du PIB du Royaume-Uni l’année prochaine, devant seulement l’Allemagne, l’Italie et la Russie, qui devraient se contracter.

Les deux institutions affirment que l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt pèseront sur les dépenses des consommateurs et des entreprises en Grande-Bretagne.

Selon la Confédération de l’industrie Britannique, un groupe d’entreprises de premier plan, la chute de l’activité du secteur privé s’est accélérée en décembre 2022, et a ainsi diminué pendant cinq trimestres consécutifs.

La tendance à la baisse semble devoir s’approfondir.

Les entreprises continuent de faire face à un certain nombre de vents contraires, avec la hausse des coûts, les pénuries de main-d’œuvre et l’affaiblissement de la demande qui contribuent à de sombres perspectives pour l’avenir.

Et je ne vois pas de reprise de sitôt.

La bombe: le Maire de Londres demande d’amettre que le Brexit a échoué

Dans son discours du Nouvel An 2023, le maire travailliste Sadiq Khan appelle le gouvernement à enfin admettre que le Brexit était une erreur.

Il souhaite que le Royaume-Uni réaligne ses règles commerciales sur l’Union européenne.

Selon Khan, la City, le centre financier de Londres, a été la plus durement touchée par le Brexit.

De nombreuses entreprises se sont installées à Paris et à Amsterdam avec leurs employés.

Ce sont les villes qui ont le plus profité de ce hard Brexit, un choix conscient du parti conservateur au pouvoir à l’époque.

Dans les secteurs de l’hôtellerie et de la construction à Londres, les conséquences du Brexit ne se précisent qu’après le départ de 80.000 travailleurs migrants européens.

‘Le nombre d’entreprises de notre ville confrontées à des pénuries de main-d’œuvre est passé à 7 sur 10’, déclare Khan.

Car si les chiffres du chômage sont en baisse au Royaume Uni, celui devrait être un indicateur positif, cela cache une réalité bien plus inquiétante. La Banque d’Angleterre craint même une recrudescence des tendances inflationnistes face à l’augmentation de l’inactivité.

Mais le bilan du Brexit est que ce n’est pas seulement une mauvaise chose pour Londres, la sortie de l’UE ‘a affaibli notre économie, brisé notre Union et terni notre réputation‘, déclare Sadiq Khan.

Le bilan du Brexit est que cela ne marche pas‘, est sa dure conclusion et il est temps que le gouvernement le reconnaisse enfin et l’admette.

Selon un sondage publié mi-2023, 57% des Britanniques pensent que rompre avec l’UE n’était pas une bonne idée et une faible majorité souhaite rejoindre l’Union.

Fin 2022, c’était encore à peine un tiers des Britanniques qui le qualifient de bonne décision.

La prise de conscience s’intensifie donc.

Que voulez-vous: les politiciens véreux n’ont évidemment pas dit aux malheureux qui ont voté pour le Brexit que pendant les mois d’hiver 95% de toutes les tomates et 90% de toutes les laitues sont importées de l’UE.

Une image vaut mieux que milles mots, voici l’état des supermarchés au rayon légumes en mars 2023:

Brexit

Et ce n’est qu’un petit exemple parmi les innombrables problèmes.

Dure leçon pour la fière Albion.

Faire le ménage

Les Britanniques qui veulent bombarder leurs dirigeants de tomates ont donc un problème.

Il y a beaucoup de politiciens là-bas qui le mériteraient, mais il est difficile de mettre la main sur des tomates.

Dans de nombreux magasins, ils ne sont plus disponibles ou sont rationnés. Il en va de même pour les concombres et les poivrons.

L’explication officielle fait référence au mauvais temps dans le sud de l’Europe, mais comme il y a peu de signes de pénurie sur le continent, il se passe aussi autre chose.

Le Brexit rend plus lourd et plus coûteux le commerce avec les Britanniques.

Même selon les rapports gouvernementaux les plus optimistes, on l’a vu, l’économie se porte moins bien que si le pays était resté dans l’Union.

L’attente pour une ambulance est longue, trouver un dentiste est sans espoir, l’inflation frappe plus fort qu’ailleurs et les pénuries de main-d’œuvre sont importantes dans de nombreux secteurs.

Le Premier ministre Rishi Sunak, lui-même Brexiteer à l’époque, essaie constamment de nettoyer le gâchis laissé par ses prédécesseurs.

Début mars 2023, il a signé un accord avec l’Union sur les contrôles à la frontière nord-irlandaise.

L’Irlande du Nord est désormais l’endroit le plus privilégié du monde, a-t-il déclaré à Belfast, rayonnant de fierté. Elle a accès aux marchés britannique et européen.

Cela n’a rien de spécial cependant: avant le Brexit, cela allait de soi. De plus, il y a encore plus de papiers à remplir qu’avant.

Pendant les pourparlers de divorce, qui ont duré plus de deux ans, il y a eu les errements déroutants des Britanniques.

Puis sont venues les expérimentations effrénées des anciens premiers ministres Boris Johnson et Liz Truss, avec lesquelles le pays a plongé encore plus dans l’abîme.

Sunak veut adopter une approche plus pragmatique.

Trébucher d’affrontement en affrontement est intéressant pour les médias et pour la production d’adrénaline et des neurotransmetteurs chez les personnes concernées, mais entre-temps les problèmes s’accumulent.

Bilan du Brexit: un État satellite de l’Union européenne

Concrètement, cela signifie que Sunak devra désormais se soumettre à l’Union Européenne.

Pour limiter les dégâts économiques, il pourra continuer à suivre la quasi-totalité des règles européennes, afin que les échanges avec le continent puissent se faire sans trop de discussions.

Chaque fois que possible, il réintégrera des projets européens.

Et s’il conclut des accords avec d’autres pays, ils ne s’écarteront guère des accords qui ont été précédemment conclus par l’Union avec ces mêmes pays.

À bien des égards, le paradoxal bilan du Brexit est que le Royaume-Uni devient ainsi un État satellite de l’Union.

Le fait qu’il n’y ait plus de Britanniques à la table des décisions européennes est d’emblée la grande différence avec l’ère pré-Brexit.

La seule différence en fait.

S’ils veulent encore avoir un impact, les Britanniques devront s’enregistrer comme lobbyistes et accoster les décideurs politiques dans les couloirs ou aller faire un tour avec eux dans le quartier européen de Bruxelles.

Espérons qu’ils le fassent de manière plus élégante que les Marocains ou les Qataris avec leurs sacs pleins de billets.

Si vous regardez les chiffres du budget britannique, vous remarquerez qu’il ne reste plus beaucoup d’argent à mettre dans les valises.

Rarement un pays s’est tiré une balle dans le pied avec autant de dévouement.

C’était prévu évidemment.

Et ce sera le cas également pour n’importe pays qui serait assez stupide que pour faire la même chose.

Si une majorité de Britanniques s’opposerait probablement à un Brexit lors d’un nouveau référendum, ils ne nous rejoindront cependant pas de sitôt. 

 Le Royaume-Uni ne reviendra pas – ou du moins pas dans un avenir prévisible – dans l’UE.

Mais il rejoindra peut-être le marché unique européen, l’accord commercial qui comprend la Norvège, la Suisse, l’Islande et le Liechtenstein en plus des États membres de l’UE. Cela pourrait même arrivera dans cinq ans.

Le comble!

Les conservateurs et de nombreux travaillistes ont trop souvent laissé entendre que quitter l’Union pouvait être transformé en quelque chose d’utile et de nécessaire.

Revenir là-dessus maintenant en public nécessite apparemment des manœuvres surhumaines.

Les référendums se gagnent avec des contes de fées, mais vivre heureux pour toujours, c’est autre chose.

Une Bourse qui se porte bien…

Malgré tout, la Bourse de Londres a fait mieux en 2022 que la Bourse européenne, américaine, japonaise ou chinoise.

Pourquoi?

D’abord, parce que les actions britanniques se négocient à bon prix.

Fin 2022, les cours de ses actions valaient en moyenne 11 fois les bénéfices attendus, contre 17 fois pour l’indice boursier mondial.

Ensuite, parce qu’il s’agit d’un marché de la vieille économie: le gros de l’indice britannique est composé de produits de consommation de base (20%), de valeurs du secteur de la finance (17%), de l’énergie (14%), de la santé (14%), des matières premières (10%) et de l’industrie (10%), contre seulement 1% pour les technologies de l’information par exemple.

Ce sont donc des entreprises historiques, bien établies, peu tributaires de crédits et de nouveaux investissements.

Peu volatiles et offrant de généreux dividendes, elles retrouvent leur popularité auprès des investisseurs.

Enfin, n’oublions pas que la performance de l’économie britannique importe in fine assez peu pour la Bourse de Londres.

En effet, 75% des bénéfices réalisés par les entreprises dont l’action fait partie du FTSE 100 sont issus de l’étranger.

… et qui devrait rester solide

Mais cette bonne santé boursière va-t-elle se prolonger en 2023?

Je pense que oui.

En 2022, l’Europe a bénéficié du passage à vide de l’économie chinoise pour s’approvisionner sans trop de mal en hydrocarbures et en autres matières premières.

Mais la Chine devrait repartir de plus belle ces prochaine mois.

L’appétit pour les ressources énergétiques, minérales et agricoles, suivra.

Voilà qui augure une poursuite des pressions inflationnistes et d’autres problèmes pour l’Europe, mais aussi une bonne tenue des bénéfices pour les entreprises cotées à Londres, comme les géants de l’énergie (BP, Shell) ou des matières premières (Glencore, Rio Tinto).

Les sociétés financièrement solides, capables de distribuer de gros dividendes, devraient rester prisées des investisseurs, surtout aux niveaux de cours actuels.

Enfin, la performance récente de Londres lui offre un autre atout: ayant évolué très différemment des autres Bourses ces dernières années, elle leur est moins corrélée, ce qui en fait une diversification intéressante.

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