Les fonds d’actions internationales, surtout sous forme d’ETF, permettent de se constituer en une fois un vaste portefeuille diversifié.
S’il est possible en théorie de construire un portefeuille diversifié avec 15 lignes d’actions seulement, en pratique, c’est assez compliqué.
Il faut investir dans des pays et secteurs différents, puis sélectionner chaque fois les actions les plus représentatives.
Il sera beaucoup plus facile de vous diversifier via un fonds d’actions internationales qui investit dans les actions du monde entier.
Les ETF monde basés sur l’indice MSCI World sont des trackers très populaires qui permettent d’investir dans les 1.500 plus grandes entreprises de la planète.
Il existe de nombreuses variantes.
Pour tracer votre chemin, suivez ce guide.
- Quelques dizaines de fonds d’actions internationales
- Tous les mêmes?
- Les fonds d’actions internationales sont-ils suffisamment diversifiés?
- Une réalité à nuancer
- Des différences considérables
- Quoi qu’il en soit, c’est la différence entre les fonds d’actions internationales qui compte
- Difficile de trancher pour quel fonds d’actions internationales choisir?
- Mon choix dans les fonds d’actions internationales
- Mon conseil final
- Rappel
- Comment investir dans les
ETF en bourse - Vos commentaires
Quelques dizaines de fonds d’actions internationales
Ce n’est pas un euphémisme, avec quelques centaines de fonds différents en France, l’investisseur que vous êtes a vraiment l’embarras du choix s’il recherche un fonds d’actions internationales diversifié au niveau mondial.
Vu l’énorme quantité d’actions à travers le monde, vous pourriez en déduire qu’il existe de grandes différences entre tous ces fonds.
En théorie, les gestionnaires des fonds d’actions internationales peuvent faire leur choix parmi toutes les actions disponibles sur le marché mondial.
Selon la Banque Mondiale, cela fait largement plus de 40.000 actions cotées sur une centaine de marchés différents.
Énorme, non?
Acheter des parts d’un fonds internationalement diversifié c’est acheter une part d’un portefeuille comprenant des dizaines, des centaines voire des milliers d’actions différentes, choisies par les gestionnaires parmi ces plus de 40.000 actions cotées dans le monde.
Tous les mêmes?
Pourtant, malgré ces chiffres qui donnent le tournis, et malgré certaines différences indéniables (voir plus loin), il y a surtout énormément de ressemblances entre tous ces fonds.
Pour la simple et bonne raison que leurs gestionnaires pêchent à peu près tous les mêmes (gros) poissons.
Le premier critère qu’ils retiennent est la taille des marchés boursiers, ce qu’on appelle leur capitalisation boursière.
Elle se calcule en multipliant le nombre des actions cotées par leur cours.
C’est un critère fort important parce que capitalisation boursière élevée signifie liquidité élevée.
Or une liquidité élevée permet aux gestionnaires d’acheter et de vendre plus facilement et à meilleur prix.
En pratique, on constate donc que les gestionnaires de fonds d’actions internationales donnent la priorité aux plus grands marchés boursiers et qu’ils misent de préférence sur les plus grandes actions cotées sur ces marchés.
Les fonds d’actions internationales sont-ils suffisamment diversifiés?
Si vous pensez que les fonds d’actions internationales répartissent équitablement leurs œufs entre les continents américain, asiatique et européen, vous serez déçu.
Les fonds de cette catégorie investissent généralement de 45 à 75% de leur portefeuille dans des actions américaines.
Sont-ils néanmoins suffisamment diversifiés d’un point de vue mondial?
Les marchés boursiers que préfèrent les gestionnaires de fonds d’actions internationales sont comme par hasard ceux qui composent le top 5 mondial :
- Etats-Unis
- Zone euro
- Japon:
- Royaume-Uni
- Chine
Les trois quarts du MSCI World, l’indice de référence de nombreux fonds d’actions internationales, sont des actions américaines.
Cette prépondérance résulte de la grande importance du marché américain dans le contexte international. Cette domination se reflète également dans les portefeuilles des fonds d’actions mondiales.
A titre d’exemple, le Xtrackers MSCI World Momentum UCITS ETF investit pour 76% en actions américaines. DPAM Invest B Equities NewGems Sustainable pour 61% et UBS LFS World Socially Responsible UCITS ETF pour 55%.
Une réalité à nuancer
Les fonds d’actions internationales investissent principalement dans des entreprises américaines actives à l›échelle mondiale et qui réalisent de ce fait une part importante de leur chiffre d’affaires en dehors des États-Unis.
De nombreuses multinationales américaines présentes dans les portefeuilles de fonds offrent dès lors une diversification mondiale.
Parmi les actions souvent reprises dans les portefeuilles figurent ainsi Procter&Gamble, Facebook et Nvidia, qui réalisent toutes moins de la moitié de leur chiffre d’affaires aux États-Unis.
Bref, qui voit-on souvent dans les portefeuilles de ces fonds d’actions internationales?
Les géants des technologies Alphabet (ex-Google), Amazon, Apple et Microsoft, du pétrole BP, Exxon Mobil et Total, de la santé Johnson & Johnson et Roche, de la finance Citigroup, Goldman Sachs et JP Morgan Chase ainsi que Danone, Nestlé et autres mastodontes.
L’indice MSCI World qui est utilisé comme référence par la plupart des gestionnaires de fonds d’actions internationales se fonde sur les marchés boursiers des 23 plus grands pays développés du monde.
On n’y trouve donc pas trace des pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), pas plus que des petits pays asiatiques, latinoaméricains ou est-européens.
On y trouve tout au plus une petite touche en provenance de Hong Kong.
Bref, pas mal de gestionnaires de fonds d’actions internationales n’investissent quasiment pas dans les pays émergents.
Curieuse vision de la notion d’investissement international!
Bien que les portefeuilles de la plupart des fonds d’actions internationales soient donc surpondérés en actions américaines, il s’agit souvent de multinationales, aptes à offrir une large exposition internationale à l’investisseur.
Contrairement à ce que beaucoup imaginent, l’indice MSCI World n’est donc pas le champion de la diversification.
Cela n’a pas nui à ses performances ces dernières années, tant il est vrai que les actions américaines ont affiché des prestations exceptionnelles, alors que dans le même temps les marchés émergents présentaient, eux, un bilan boursier mitigé.
Résultat, le MSCI Word a offert un rendement annuel moyen de plus de 11% ces dix dernières années.
Je considère par conséquent que cette catégorie de fonds est intéressante pour celui désireux d’obtenir facilement un portefeuille d’actions diversifiées.
‘Le fait que la plupart des gestionnaires de fonds d’actions internationales pêchent dans les mêmes eaux ne veut pas dire qu’il n’y a pas de différences entre ces fonds’
Des différences considérables
Ces différences peuvent être considérables, par exemple sur le plan du rendement.
J’ai constaté dans ma recherche pour cet article que la majorité ne parvient même pas à faire mieux sur 10 ans que leur indice de référence.
D’où viennent de tels écarts?
Pourquoi le fonds A fait-il (nettement) mieux que le fonds B?
La réponse se trouve dans la composition des portefeuilles. Voici quelques explications:
– Les différences géographiques.
Quand un fonds a misé surtout sur les États-Unis, il a forcément des résultats différents que s’il a misé sur l’Europe. Wall Street a progressé différement ces dix dernières années que l’Europe, le Japon ou la Grande-Bretagne.
Cela explique déjà pas mal de choses.
– Les différences sectorielles.
Un fonds qui investit dans les secteurs de l’alimentation et des boissons, de la santé et des biens de consommation non cycliques (tabac, cosmétiques, dentifrice… ) aura des résultats tout-à-fait différents qu’un fonds qui donne la prédominance aux valeurs des secteurs des matières premières, des banques ou du secteur pétrolier.
– Les différences entre les types de valeurs.
Les actions de croissance gagnent en moyenne plus par an que les actions de valeur, les petites actions font en général mieux que les grandes, mais sont souvent plus instables.
– Les différences dans la couverture du risque de change.
Cela a aussi joué.
Les gestionnaires qui se protègent contre ce risque ne profitent pas toujours des hausses de l’une ou l’autre monnaie.
– Enfin, les différences dans les frais peuvent peser lourd.
En moyenne, les fonds comptent 1,30% de frais par an: frais de gestion, frais administratifs, frais comptables, etc.
C’était encore pire par le passé.
En choisissant un fonds qui compte peu de frais de gestion, vous partez déjà avec un avantage certain.
Certains fonds ne comptent que 0,20% de frais de gestion: par rapport à la moyenne de 1,30%, cela vous fait chaque année plus de 1% de rendement net en plus!!!
Les livrets d’épargne rapportent moins que cette différence de frais quand on les compare à l’inflation!!!
Quoi qu’il en soit, c’est la différence entre les fonds d’actions internationales qui compte
Face au nombre impressionnant de fonds d’actions internationales disponibles et devant les performances divergentes d’un fonds à l’autre, il n’est pas facile de faire un choix.
Je trouve les fonds d’actions internationales intéressants à acheter pour vous constituer un capital, certainement comme investissement mensuel, à condition que vous puissiez vous passer de votre argent pour une durée de 10 à 15 ans au moins, de préférence 20 à 25 ans.
Autre condition, ne pas craindre que votre avoir dans ces fonds fluctue, parfois fortement.
C’est une excellente solution pour ceux parmi vous qui ne veulent pas se constituer eux-mêmes un portefeuille et qui ont bien raison d’agir ainsi, comme le prouvent toutes les études qui analysent la différence de rendement entre actions individuelles et fonds de placement.
Quand je pense que certains s’obstinent à vouloir composer eux-même un portefeuille d’actions individuelles alors qu’ils peuvent acheter pour quelques 500€ une participation dans près de 1.700 entreprises réparties mondialement (c’est le cas avec le fonds dans lequel j’investis moi-même, voir plus loin)!
Quelqu’un qui achète chaque mois pour 500€ de fonds d’actions internationales (le prix d’une part du fonds que je conseille ci-dessous) peut espérer (si le rendement reste à 8%) toucher ainsi une somme de 1,6 million d’euros après 40 ans.
Si vous commencez donc à 25 ans, vous serez donc finalement millionnaire à l’heure de votre retraite!
Si vous êtes en couple et que vous investissez chacun 500€, vous pouvez espérer plus de 3 millions de fonds de pension, ou même arrêter de travailler à 55 ans, en étant millionnaire!
Difficile de trancher pour quel fonds d’actions internationales choisir?
Optez pour les ETF que votre banque ou votre courtier peut vous procurer le plus facilement.
Choisissez parmi ceux qui ont offert le plus de rendement ces 10 dernières années et surtout, aux frais annuels les plus bas possibles (moins de 0,5%).
Éventuellement, si vous êtes français, voyez s’il est éligible pour votre PEA.
C’est aussi un excellent choix pour ceux qui sont en phase de consommation de leur patrimoine, puisque vous avez ainsi à peu de frais un portefeuille d’actions magnifiquement diversifié sans que vous ayez quoi que ce soit à faire.
Mon choix dans les fonds d’actions internationales
Il existe plusieurs bons fonds d’action internationales.
Parmi ceux-ci, les suivants ont une excellente réputation: Amundi ETF MSCI World UCITS ETF EUR (LU1681043599), qui compte 0,38% de frais de gestion, iShares Core MSCI World UCITS ETF (IE00B4L5Y983 sur Euronext Amsterdam) qui ne compte que 0,20%, LYXOR ETF MSCI WORLD (FR0010315770) avec 0,30% de frais, ou Vanguard Global Stock Index Inv EUR Acc, IE00B03HCZ61, avec 0,30% de frais.
Je n’ai jamais regretté mon choix car le processus de gestion a fait ses preuves et les frais de gestion sont raisonnables (0,38%).
Ce n’est évidemment pas une garantie pour l’avenir, mais il vaut mieux faire confiance à ceux qui ont déjà fait leurs preuves. C’est aussi un mérite en soi.
Ce tracker lancé en 2009 fait exactement ce qu’il annonce: suivre au plus près l’indice mondial MSCI World.
Il est largement diversifié puisque son portefeuille compte près de 1.700 actions et que la plus importante du lot, Apple, pèse moins que 5%.
Les dix premières actions représentent seulement 20% du portefeuille, 65% sont estampillées Wall Street, 4% Royaume-Uni, 3% Canada, 3%Suisse, 2% Australie, 1% Hong-Kong, 7% zone Euro et 8% Japon.
Les secteurs les plus lourds sont la technologie de l’info (22%), la finance (13%) et la santé (13%), mais sans exagération.
De plus, pour ceux que cela intéresse, il est éligible pour le PEA, ce qui n’est pas négligeable.
-Code ISIN: LU1681043599 (anciennement FR0010756098, mais absorbé le 18/04/2018 par LU1681043599)
-Forme juridique: Fonds de placement luxembourgeois
-Date de lancement: 16/06/2009 (FR0010756098)
-Frais annuels: 0,38%
-Eligible PEA
Mais ce n’est qu’un exemple.
C’est à vous de choisir le fonds d’actions internationales qui vous convient le mieux.
Mon conseil final
Que vous optiez ou non pour investir dans les ETFs répliquant les fonds d’actions internationales, il s’agit toujours d’une décision personnelle.
Si vous voulez investir, faites-le d’abord et avant tout en choisissant le ou les fonds qui conviennent à votre portefeuille, à votre profil de risque et à votre horizon temporel.
Les derniers épisodes rappellent néanmoins qu’un portefeuille doit être composé de façon raisonnée pour faire face à toutes les situations.
Je vous explique complètement ce qu’il faut faire dans ma nouvelle formation Comment investir dans les ETF:
https://www.lucbrialy.com/uhgx
Investir dans les ETF peut vous permettre de devenir millionnaire vous aussi, c’est garanti.
Rappel
Je ne suis pas un conseiller financier.
Cet article a été écrit en toute indépendance, ne reflète que mes opinions, mes expériences et ma propre façon de voir les sujets considérés.
Les exemples et les stratégies que je décris ne sont en aucun cas des modèles absolus, ils ne donnent aucune garantie de succès dans votre cas.
À cet égard, ils ne peuvent être considérés comme des incitations, prévisions, sollicitations, recommandations, conseil d’achat ou de vente de produits financiers, spéculatifs ou autres.
Je ne reçois aucune commission des sociétés que je cite dans cet article, et je ne suis d’aucune façon liées à elles.
VOUS avez à décider vous même si vous estimez que vous accordez du crédit à ce que je partage avec vous.
C’est VOTRE décision.
Je ne prends AUCUNE responsabilité légale pour votre décision.
Comment investir dans les
ETF en bourse
Rendement élevé, accès facile, frais réduits, les ETF/trackers permettent, à partir de quelques dizaines d’euros seulement, de se constituer un portefeuille bien diversifié et négociable en Bourse.
Voici la formation pour bien débuter.
Ne faites pas confiance à votre banquier pour investir
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Vos commentaires
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Bonjour Luc,
Merci pour cet article. Cela fait maintenant 3 ans que j’ai suivi vos conseils sur ce fond international et la boule de neige commence à grossir de plus en plus avec le rendement très intéressant ??
Merci pour vos conseils très pertinents qui m’ont permis de me constituer mon portefeuille d’ETF.
Au plaisir de lire vos prochains articles ?
Bonjour Luc,
J’envisage de me lancer dans les investissements en ETF d’ici peu, et ayant un certain capital de côté, je me demandais s’il était plus judicieux d’injecter ce capital petit à petit dans les ETF, de manière mensuelle, ou si je pouvais l’injecter directement ?
Je me demande également si avec les évènements actuels, il ne serait pas préférable d’attendre légèrement, étant donné que les marchés sont si mouvants ?
Merci beaucoup pour tes articles enrichissants !
Lisez cet article: https://www.lucbrialy.com/le-timing-du-marche.html
Bonjour,
excellent article, merci 🙂
je souhaite ouvrir un pea en ligne et investir 200 à 300€ par mois sur un fonds international mais je rencontre un problème., je souhaite mettre en place cet investissement de manière automatique et ne plus rien toucher pour plusieurs années. j’ai appelé Boursorama et à priori cette méthode d’investissement n’est pas possible chez eux, je dois obligatoirement faire un ordre d’achat mensuel … avez vous déjà rencontré ce problème ? connaissez vous un courtier où ce problème ne se poserai pas ?
merci d’avance
Effectivement, d’autres lecteurs se plaignent également de cette situation chez Boursorama. Je ne sais pas si d’autres courtiers font mieux. La France a un énorme retard technologique à ce sujet. Cela étant, ce n’est qu’un petit effort chaque mois qui peut vous rapporter beaucoup.
Bonjour,
Il y a aussi le tracker Vanguard Total World Stock Index Fund ETF Shares ( ISIN US9220427424 ) qui est composé de 7332 actions réparties dans le monde entier, y compris dans les pays émergents. Cet ETF s’echange sur la bourse de New-York et distribue des coupons tous les trimestres.
Cdt
Jerome
C’est en effet un excellent fonds de la bonne maison Vanguard. Il faut cependant être conscient que ce n’est pas un fonds de capitalisation puisqu’il distribue des dividendes. Si vous ne réinvestissez pas ces dividendes, vous perdez l’effet des intérêts composés, ce qui diminue sensiblement votre rendement cumulé à long terme. De plus, il n’est pas éligible au PEA. Enfin la fiscalité des dividendes n’est pas optimale.
Bonjour,
Les trackers ou fonds indiciels sont des bons supports d’investissement: ils reproduisent « bêtement » l’indice, ne cherchent donc pas à faire mieux, tout en prenant le risque de se rater. Les frais sont faibles et à la longue procurent un réel gain sur un autre fond.
Par contre, je me demandais, si en période baissière, il ne fallait pas mieux quitter les indices pour s’orienter vers des fonds qui peuvent prendre des décisions pour limiter la casse ?
Au passage, préférez vous fonds indiciels ou gestion profilé ?
(j’ai les 2, donc j’aurai du mal à départager)
Je conseillerais les indiciels pour ceux qui sont en phase d’accumulation et ont un horizon d’au moins 20 ans. Les baisses sont alors toujours largement compensées par les hausses. Les économies de frais de gestion s’accumulent de la même façon et en font le véhicule idéal pour le long terme, même en restant totalement passif.
Pour ceux qui ont moins de temps devant eux, ou sont en phase de maintenance, les fonds gérés me pourraient potentiellement être une meilleure solution. Néanmoins, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des espérances.
La troisième voie est, comme vous le suggérez, de gérer soi-même un portefeuille à l’aide d’indiciels. C’est en fait ce que je fais avec mon portefeuille.