Comment investir dans les énergies renouvelables en 2023

Investir dans les énergies renouvelables, ce qui qui est encouragé par les plans publics, offre de plus en plus d’opportunités d’investissements intéressants.
Les perspectives à court terme sont certes compliquées
Certains segments connaissent en Bourse une évolution difficile.
L’indice de l’énergie renouvelable a baissé de 4% en 2022 et affiche un recul de 11% depuis le début de 2023.
À l’image de l’énergie solaire et éolienne, certains acteurs sont soumis à une très forte concurrence.
Il n’est donc pas simple d’investir dans les énergies renouvelables et de trouver de bons candidats.
Mais rien n’est impossible car le marché de les énergies renouvelables est très large.
Certaines actions concernées restent faiblement valorisées et intéressantes.
Dès lors, est-il intéressant d’investir dans les énergies renouvelables?
Et si oui, comment?
Investir dans les énergies renouvelables
La préoccupation croissante concernant le changement climatique et la nécessité de réduire les émissions de CO2 ont fait en sorte qu’investir dans les énergies renouvelables soit au premier plan des priorités mondiales.
De moins en moins de puits de pétrole sont forés, ce qui freine la croissance de l’offre, alors que la demande continue de progresser.
Les coûts d’extraction de l’énergie fossile sont également en forte hausse ces dernières années.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), cette année, les investissements dans l’énergie solaire (380 milliards de dollars) dépasseront les sommes investies dans l’extraction du pétrole (370 milliards).
Cependant, il est important de noter que ces prévisions sont très sujettes à des incertitudes et peuvent changer en fonction de l’évolution de ces facteurs.
Il est également important de souligner qu’investir dans les énergies renouvelables est une priorité pour de nombreux pays dans le monde.
Cela pourrait également avoir un impact sur la demande future de pétrole.
Investir dans les énergies renouvelables est en cours dans de nombreux pays à travers le monde, bien que le rythme et l’ampleur de cette transition varient considérablement.
Voici quelques points clés sur l’état actuel d’investir dans les énergies renouvelables
-Quatre indicateurs essentiels des changements climatiques (concentrations de gaz à effet de serre, élévation du niveau de la mer, réchauffement et acidification de l’océan) enregistrent de nouveaux records.
-Pour faire face à cette crise, il est primordial de cesser de dépendre de l’énergie produite à partir de combustibles fossiles.
-Les technologies d’énergies renouvelables, telles que l’éolien et le solaire, existent déjà et sont généralement moins coûteuses que le charbon et les autres combustibles fossiles.
-En France, les énergies renouvelables représentent environ 15% de la consommation d’énergie primaire et 20% de la consommation finale brute d’énergie. C’est bien trop peu. Le bois énergie et l’hydraulique restent les plus développées, mais l’éolien et les pompes à chaleur sont parmi celles qui progressent le plus ces dernières années.
-Au sein de l’Union Européenne, la France occupe une position très moyenne pour la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie, ce qui influence probablement la vision que les Français ont de la chose. Moi qui voyage beaucoup, je suis par exemple stupéfait de voir si peu de panneaux solaires sur les toits des maisons françaises. Dans d’autres pays européens, c’est tout à fait différent. Chez nos voisins belges par exemple, il y a un panneau solaire par habitant en Flandre, de quoi alimenter près de la moitié des foyers flamands (cela est, en dehors de la léthargie française culturelle et légale à ce sujet, en corrélation avec l’abominable pourcentage de Français qui préfèrent louer leur habitation).
–Beaucoup d’autres pays sont donc déjà bien plus avancés, et montrent qu’il est possible à terme de se passer du pétrole. La Suède est actuellement le pays d’Europe le plus avancé en matière de transition énergétique. 62,6 % de l’énergie produite en Suède provient de sources renouvelables dans la consommation finale brute. Les pays nordiques, y compris la Norvège et le Danemark, sont également très performants en matière de transition énergétique.
Investir dans les énergies renouvelables est un projet immense qui divise encore partiellement les États européens, notamment sur la place du nucléaire.
Investir dans les énergies renouvelables est une tâche colossale
Il existe plusieurs opinions sur la question de la croissance ou de la décroissance de l’activité économique mondiale pour faire face à la crise climatique et à la diminution des réserves de pétrole:
1. **La décroissance** : Certains pensent que la décroissance, c’est-à-dire une réduction délibérée, socialement juste et équitable de l’échelle de production et de consommation, est nécessaire pour parvenir à un meilleur bien-être et à de meilleures conditions écologiques. Ils soutiennent que nous devons réduire la taille de l’économie mondiale pour qu’elle s’inscrive dans les limites biophysiques de la planète.
2. **La croissance verte** : D’autres soutiennent que nous pouvons continuer à croître économiquement tout en étant respectueux de l’environnement. Ils estiment que nous pouvons réussir à investir dans les énergies renouvelables via la transition vers des sources d’énergie plus durables et moins polluantes, tout en continuant à développer notre économie.
Il est important de noter que ces opinions sont souvent influencées par divers facteurs, notamment les progrès technologiques, les politiques énergétiques et environnementales, et les fluctuations de la demande mondiale.
C’est surtout le progrès technologique qui devra en finale nous sauver.
Par expérience, nous savons que c’est un sujet tout-à-fait imprévisible.
Je suis relativement optimiste à ce sujet.
Je pense que notre dépendance du pétrole pourra diminuer de façon importante, surtout si la législation nous impose de prendre des mesures drastiques comme l’UE tente de le faire.
Il est à ce sujet navrant de constater que des combats d’arrière-garde ont encore lieu, notamment en France où l’urgence de la chose ne semble pas encore bien comprise, ni par la population, ni par son gouvernement.
Créer un climat propice pour investir dans les énergies renouvelables
Les investissements dans les technologies décarbonées devraient atteindre 1.700 milliards de dollars en 2023 contre 1.000 milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon.
De nombreux pays se sont fixé des objectifs ambitieux pour investir dans les énergies renouvelables.
Ils ont adopté des politiques et des réglementations destinées à stimuler la croissance de ce secteur.
Ces engagements créent un environnement propice pour Investir dans les énergies renouvelables (stabilité réglementaire, visibilité à long terme).
Indépendance stratégique
Investir dans les énergies renouvelables est stimulé par la nécessité de renforcer la sécurité énergétique.
Les pays, comme en Europe, dépendant fortement des importations d’énergie (pétrole, gaz) sont vulnérables face aux tensions géopolitiques et aux conflits.
La diversification de leurs sources d’énergie et le développement de capacités de production locales plus durables peuvent renforcer leur sécurité énergétique et réduire leur vulnérabilité aux tensions géopolitiques.
Questions sur la rentabilité d’investir dans les énergies renouvelables
Les entreprises qui se chargent d’investir dans les énergies renouvelables connaissent des résultats financiers très contrastés, ce qui ajoute de la volatilité aux cours de leur action.
Exemple parlant: les producteurs de turbines pour éoliennes (quasi symbole de la transition) GE Renewable, Siemens Gamesa et Nordex ont affiché des résultats décevants.
Ils déclarent que les conditions de marché restaient très difficiles.
Depuis plusieurs trimestres, les prix de vente ont reculé face à la concurrence chinoise.
Suite aux pénurie récentes de matières premières, les délais entre la signature d’un contrat pour l’installation d’une éolienne et le paiement se sont accrus (3 ans pour l’éolien onshore, 5 ans pour l’offshore).
Les frais de maintenance sont élevés pour les grandes éoliennes etc.
Pour les plus petites sociétés innovantes, la technologie pour investir dans les énergies renouvelables n’est pas toujours totalement éprouvée ou les activités sont toujours en phase de croissance, avec à la clé des pertes financières.
Ceres Power p.ex., active dans la technologie des piles à combustible, a eu un chiffre d’affaires très volatil ces dernières années et affiche de lourdes pertes.
Le bilan économique est plus positif pour des sociétés qui tentent d’investir dans les énergies renouvelables sans appartenir directement au marché de l’énergie verte.
Plus diversifiées, capables de défendre leur marge grâce à un business model mieux établi, voire mieux résistantes à la concurrence, elle affichent des hausses de chiffre d’affaires et de très bonnes rentabilités.
C’est le cas par exemple pour des sociétés comme Iberdrola, EDP Renováveis, Air Liquide ou Schneider Electric.
En Bourse, la tendance favorise des géants de la tech, surtout américains, comme Amazon, Meta ou Nvidia, qui bénéficient d’activités bien établies, d’une bonne visibilité et donc d’un risque, a priori, limité.
À contrario, beaucoup de plus petits acteurs souffrent de la remontée des taux, qui pénalise le financement des lourds investissements.
De plus, investir dans les énergies renouvelables reste une activité très fragmentée (nombreuses entreprises), ce qui renforce la concurrence et ne favorise pas la rentabilité.
Ces problèmes sont bien reflétés par l’indice des équipementiers de la transition (21 valeurs dont Vestas, Siemens Energy, First Solar….): il perd 11% en 2023, après un recul de 4% en 2022 et de 17,3% en 2021.
La bulle de 2020 (+125%) a donc bel et bien éclaté.
États-Unis vs Europe
• Aux USA, la politique de transition énergétique a pris un nouvel élan avec l’adoption de l’Inflation Reduction Act (IRA).
L’IRA est une loi, promulguée par le président Biden en 2022, qui vise à freiner l’inflation, en réduisant le déficit commercial et en investissant dans la production d’énergie domestique, tout en stimulant le fait d’investir dans les énergies renouvelables.
Elle prévoit un investissement de 500 milliards de dollars dans la production d’énergie propre, y compris solaire et éolienne.
• L’Union Européenne veut devenir neutre en carbone d’ici 2050.
Pour atteindre cet objectif, elle a adopté diverses mesures: investir dans les énergies renouvelables de façon massive, telles que l’énergie solaire et éolienne, réglementation plus stricte des émissions de gaz à effet de serre…
• Mais ces évolutions sont loin d’être linéaires et sûres.
Des voix s’élèvent pour s’interroger sur le coût de la transition, son rythme et la répartition des efforts entre les différents pays.
L’opposition à investir dans les énergies renouvelables ou à la forme qu’elle prend actuellement peuvent freiner le mouvement et retarder des décisions d’investissement.
Éolien européen en souffrance
En Europe, l’éolien semble cristalliser bon nombre de problèmes.
L’opposition à son développement est croissante et forte.
Principales raisons: l’impact visuel des éoliennes, l’impact sur la faune et la flore, le coût réel, l’extraction de ressources minières dans des pays politiquement instables….
En outre, le financement des “grands” parcs éoliens est freiné par la hausse des taux d’intérêt et l’approche imminente d’une récession.
Enfin, la construction des parcs éoliens coûte de plus en plus cher (vu notamment le prix des matières premières).
Des acteurs du secteur sont victimes de problèmes spécifiques.
Siemens Energy, via sa filiale de construction d’éoliennes Siemens Gamesa, accumule les problèmes et table maintenant pour cette année sur une perte de 4,5 milliards d’euros.
Le groupe doit remplacer à grands frais des composants de turbines déjà installées et modifier son outil industriel pour corriger les défauts, ce qui conduira à des retards de livraison.
Comment investir dans les énergies renouvelables?
Je reste positif pour le secteur.
Investir dans les énergies renouvelables offre des perspectives intéressantes, en dépit des difficultés de certains compartiments (éolien, hydrogène…) ou des soucis de petites sociétés, qui n’ont pas encore prouvé leur capacité à dégager des bénéfices et peuvent connaître des problèmes de financement, comme Ceres Power (pile à combustible) ou ITM Power (stockage d’énergie).
Pour certaines, la question de la survie est posée.
Investir dans les énergies renouvelables doit s’envisager comme une diversification, avec un horizon de plusieurs années et la conscience du risque plus élevé que la moyenne lié à certaines valeurs (risque poli- tique, perspectives bénéficiaires…).
Il vaut évidemment mieux investir dans les énergies renouvelables via des ETF.
L’offre d’ETF pour investir dans les énergies renouvelables s’est considérablement développée.
L’ETF iShares Global Clean Energy UCITS ETF (IE000U58J0M) est géographiquement diversifié (USA, Chine, Israël….). Il investit dans de belles valeurs comme First Solar, Iberdrola, EDP… Ces dernières années, son rendement a été meilleur que celui de son indice de référence.
L’ETF Nordea 1 – Global Climate and Environment Fund (LU0348926287) permet d’investir dans les valeurs liées à l’environnement, sous l’angle de l’industrie, la technologie…. Les principaux postes sont Linde, Air Liquide, Waste Management… Ces entreprises participent à la transition, sans agir directement dans l’énergie alternative.
Investir dans les énergies renouvelables peut donc offrir une diversification intéressante pour un portefeuille dynamique.

Comment investir dans les
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