Les taux directeurs de la BCE et de la FED en 2023

taux directeurs

Mise à jour de mai 2023

Jusque fin 2022, la Banque du Japon, la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Réserve Fédérale Américaine (FED) ont privilégié une politique de taux d’intérêts extrêmement accommodante.

Il semblait à cette époque acquis que les taux directeurs resteraient durablement (quasi) nuls dans les trois plus grands marchés du globe… avec de nombreuses conséquences pour l’économie et les investisseurs.

Le taux zéro était la politique qui changeait tout.

Depuis lors, la hausse de l’inflation a tout changé.

C’est quoi, les taux directeurs?

Les taux directeurs sont des taux dintérêtterminés par les banques centrales pour contrôler loffre dargent et les conditions du marché des capitaux.

Ils sont généralement utilisés pour relancer ou freiner léconomie en ajustant le coût du crédit et en influençant la demande et loffre de monnaie.

Les taux directeurs peuvent également influer sur la valeur des monnaies, car ils sont utilisés par les investisseurs pourterminer leurscisions dinvestissement à court terme.

Le précurseur japonais des taux directeurs nuls

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Confrontées à des récessions à répétition et à un marasme financier sans fin, les autorités nippones ont une première fois fixé le loyer de l’argent à zéro en 1999.

Depuis, hormis en 2007-2008, le taux directeur a toujours été proche de zéro.

Aujourd’hui, il est toujours à -0,10% et la Banque du Japon a officiellement comme objectif de maintenir les taux directeurs à 10 ans autour de zéro.

L’argent gratuit, même pour les longues échéances, y est donc désormais la norme.

Cette politique extrême s’explique par le déclin démographique qui déprime la consommation.

Pour soutenir l’activité économique et financer sans peine une dette publique qui explose, le Japon est arrivé à la conclusion que les taux d’intérêt doivent rester nuls.

Les taux directeurs de la BCE jusqu’en 2022

Confrontées, dans une certaine mesure, aux mêmes problèmes de vieillissement de la population, de faiblesse de l’activité économique et d’envol des dettes, les autorités monétaires européennes ont suivi à l’époque leurs homologues japonais.

Entre 2016 et 2022, le taux directeur était nul (voire légèrement négatif) dans la zone euro.

Et si la Banque Centrale Européenne (BCE) n’avait officiellement aucun objectif au niveau des taux à long terme, ses nombreuses interventions ont fait chuter les rendements obligataires à des minimums historiques, proches de zéro et même négatifs pour les dettes les mieux notées.

Les taux directeurs de la Fed jusqu’en 2022

La conversion de la Réserve Fédérale Américaine a été plus tardive et moins profonde.

Elle a relégué au second plan son objectif d’inflation pour se focaliser sur l’emploi.

taux direxteur

‘Avec l’action de la Banque Centrale Européenne, l’argent est devenu gratuit dans la zone euro. 
Cela a tout changé pour l’investisseur.

Le facteur essentiel

taux directeurs

Le facteur essentiel qui a justifié et a permis les politiques monétaires des taux directeurs zéro était la faiblesse de l’inflation.

Ces dernières décennies, le premier et parfois unique objectif des banques centrales était de contenir le dérapage des prix.

Une inflation à 2% était souvent l’objectif à atteindre.

Mais ce niveau n’avait plus été durablement atteint au Japon depuis 25 ans, et rarement en zone euro depuis la crise de 2008. Même aux États-Unis, la hausse annuelle des prix atteignait de moins en moins souvent les 2%.

D’abord conjoncturelle, liée aux périodes de ralentissement économique, la faiblesse de l’inflation était devenue structurelle.

Au niveau de l’offre, l’ouverture des frontières a permis aux entreprises de réduire les coûts de production grâce à la main-d’œuvre bon marché des pays émergents.

Au niveau du commerce, la concurrence s’est intensifiée avec le boom des ventes en ligne.

Et parallèlement, le vieillissement de la population a réduit la demande.

Le constat était le même partout: le dérapage des prix n’était plus un problème.

Mais l’absence d’inflation avait créé d’autres problèmes pour nos économies.

Car l’inflation a le mérite de soulager les emprunteurs en érodant la valeur réelle des dettes, elle génère automatiquement des recettes fiscales supplémentaires (notamment via la TVA) et elle incite le consommateur à dépenser avant la hausse des prix.

À l’inverse, dans un monde sans pressions inflationnistes, ce dernier a tendance à postposer ses achats, dans l’espoir d’un tarif plus avantageux.

C’est pour contrer ces phénomènes et éviter de tomber dans le scénario de la déflation (= baisse généralisée des prix) que les banques centrales avaient adopté la politique des taux directeurs zéro.

Le marché des changes a perdu sa boussole

L’uniformisation des politiques monétaires des taux directeurs et l’absence de pressions inflationnistes ont ainsi déboussolé le marché des changes.

Autrefois, une inflation systématiquement plus élevée érodait, à long terme, la valeur d’une devise.

Mais l’inflation au Japon, dans la zone euro et aux États-Unis était faible, et pratiquement similaire.

Son impact sur le taux de change a donc été limité.

Avec des politiques monétaires qui étaient partout accommodantes, les investisseurs avaient perdu un important repère (l’évolution des taux directeurs dictait jusqu’à présent l’évolution des taux de change à court terme).

Le yen, l’euro et le dollar américain ont risqué dès lors de fluctuer au gré de leurs humeurs.

Mais vu la synchronisation des politiques monétaires et la convergence des taux d’inflation, un décrochage brutal et durable d’une de ces trois solides devises était fort improbable.

La dette, un faux problème?

La politique des taux directeurs zéro a tout changé également au niveau des dettes publiques.

C’est d’ailleurs une des raisons qui expliquent sa mise en œuvre au Japon. Malgré un endettement à 240% du PIB, le poids de la dette n’a jamais été aussi léger pour les autorités, car elles se financent gratuitement.

Ce n’était pas le cas aux États-Unis.

Mais avec des taux d’intérêt à 10 ans à moins de 1%, le Trésor américain s’est financé aisément, malgré une dette à un sommet depuis la 2ème  guerre mondiale.

La situation est plus disparate dans la zone euro, où les taux à 10 ans restent supérieurs à 1% en Grèce, mais sont négatifs en Allemagne.

Globalement, toutefois, le financement public n’avait jamais été aussi facile en Europe.

La dette n’était donc plus un problème.

Un rebond boursier trop rapide…

Les politiques monétaires des taux directeurs nuls, et surtout l’espoir de leur perspective durable, expliquent également le rebond des Bourses après la crise du corona du 1er trimestre 2020.

En inondant les marchés d’argent bon marché, les banques centrales ont rassuré les investisseurs.

Avec un accès facile au crédit, la survie des entreprises est davantage assurée.

Pouvant financer sans peine la dette publique, les gouvernements ont, de leur côté, pu multiplier les mesures budgétaires pour amortir la crise.

Et pour les investisseurs, vu les rendements obligataires devenus très faibles, il n’y avait pas d’autre alternative à la Bourse.

Ce phénomène TINA (There Is No Alternative) a favorisé le rebond boursier, accentué ensuite par le syndrome FOMO (Fear Of Missing Out), la peur de rater une opportunité.

Il est indéniable que ce rebond comporte une part de spéculation, en particulier aux USA du côté des valeurs technologiques.

De gros acteurs ont parié sur la hausse des marchés en utilisant tous les outils disponibles. Les particuliers ont aussi succombé aux sirènes de la Bourse.

Encouragés par les courtiers en ligne qui ont supprimé la commission sur les opérations en Bourse, des millions d’Américains se sont mis à spéculer.

En 2021, ils généraient  20% des transactions à la Bourse de New-York, contre 10% en 2019 et 2% en 2009.

… mais cohérent à long terme!

Au-delà de l’aspect spéculatif qui a accentué le rebond et causé épisodiquement de brusques corrections, le niveau atteint par les Bourses n’était pas injustifié dans une optique de long terme.

La crise économique fut historique en 2020, avec une énorme chute du PIB.

Mais, la campagne de vaccination aidant, la croissance annuelle de l’activité économique était à nouveau positive.

Grâce à la politique des taux directeurs zéro, les gouvernements ont pu lancer des plans de relance.

Globalement, la pandémie n’avait pas modifié les perspectives économiques des pays qui abritent les principaux marchés boursiers.

Le retour d’une forte inflation début 2022 a tout changé.

5 questions. 5 réponses.

1. Pourquoi une hausse des taux directeurs?

Le taux des emprunts de l’État sur 10 ans (taux à long terme) est passé de 0 à 3,048% fin 2022. Une première depuis dix ans.

La responsable de cette hausse, très rapide, c’est l’inflation qui, en 2022, a frôlé les 6% en France.

Ce qui est encore peu comparé avec le reste de l’Europe où on parle plutôt de 8 à 10%

Pour contrer cette inflation qui menace la bonne marche de nos économies, la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de relever ses taux directeurs.

L’exercice est délicat: la BCE veut montrer qu’elle s’occupe de l’inflation (elle veut diminuer la pression sur les prix en ralentissant l’économie) tout en évitant qu’une hausse des taux directeurs trop brutale entraîne une récession économique.

Mes prévisions sur la hausse des taux directeurs

Distinguons les taux à court terme et les taux à long terme.

Alors qu’ils sont encore à moins de 1%, voire sous zéro dans certains cas, les taux à court terme grimperaient sensiblement si la BCE devait relever ses taux directeurs plus agressivement qu’annoncé.

Les taux à long terme (10 ans) pourraient encore grimper quelque peu, mais le gros de la hausse semble derrière nous.

Des taux de 5 ou 6%, comme on l’a vu dans le passé, sont peu probables.

Les économies ne le supporteraient pas.

2. Quand les taux des comptes d’épargne vont-ils remonter?

Plus de 3,3 pour cent.

C’était le rendement actuel des obligations d’État d’une durée de 10 ans.

L’augmentation est impressionnante.

Il y a exactement un an, une telle obligation rapportait moins de 0,5 %.

En principe, la hausse des taux d’intérêt devrait être une bonne chose pour les épargnants, un groupe de personnes dans lequel la grande majorité des Français peuvent se compter.

Pendant des années, l’épargne n’a presque rien rapporté.

Très lentement, cela change.

Et si l’inflation reste tenace, la BCE ne s’arrêtera pas là.

Il est cependant bon de se rendre compte que bien que l’intérêt sur l’épargne ait augmenté, l’intérêt réel sur l’épargne est profondément négatif.

Le taux d’intérêt réel tient également compte de l’inflation.

Si vous recevez des intérêts à 3%, gardez à l’esprit que l’argent a perdu 6% de sa valeur au cours de l’année écoulée.

Un taux d’intérêt réel négatif de 3% donc.

Vous ne gagnez donc pas 3%, vous perdez 3%.

Le taux du Livret A a doublé au 1er août 2022 pour atteindre 2% et celui du Livret d’épargne populaire (LEP) a grimpé à 4,6%.

Depuis le 1/2/2023, le taux du Livret A est passé à 3%.

C’est toujours aussi ridicule quand on voit le taux d’inflation actuel!

Le LEP est passé à 6,1% au 1/2/2023. Si vous êtes éligible, il couvre plus ou moins l’inflation, en effet, ce qui en fait une épargne neutre pour le fonds d’urgence, ou pour épargner pour un projet à court terme. Ce n’est toujours pas un investissement, car vous ne gagnez rien.

Le rendement de ces comptes dépend en grande partie d’une éventuelle hausse des taux directeurs, qui entraînerait à son tour un relèvement généralisé des conditions offertes.

Il y a toutefois un frein puissant: les banques. Les comptes de leurs clients étant déjà gonflés à bloc, elles ne sont pas preneuses d’encore plus d’épargne. Elles ne sont donc pas pressées de relever leurs taux, en tout cas pas de façon significative.

Mon conseil

Le taux des comptes d’épargne restera longtemps encore inférieur à l’inflation.

Pour ce qui dépasse votre épargne de précaution (3 à 12 mois de dépenses) ou l’épargne que vous voulez consacrer à un projet d’ici 2 à 3 ans (voiture, vacances), envisagez d’autres formules, des fonds de placement par exemple.

Tenez toujours compte du plafond du système de garantie des dépôts.

3. Le rendement de l’assurance-vie en Euros va-t-il repartir à la hausse?

En baisse constante depuis les années 2000, le rendement de l’assurance-vie en Euros s’est stabilisé fin 2022, pour les meilleurs contrats, un peu au-dessus de 1,50%, mais plutôt 1% en moyenne.

Malgré la hausse des taux directeurs, ne vous attendez pas à une remontée spectaculaire du rendement.

Les assureurs investissent votre épargne dans des obligations (à long terme) dont le coupon détermine ce qu’ils peuvent vous servir.

Ces dernières années, ils ont été contraints d’investir dans des obligations à faible rendement.

Certes, les taux montent, mais le remplacement de ces obligations par d’autres plus généreuses ne se fera que progressivement.

Et encore parle-t-on d’obligations qui, aujourd’hui, offrent 2% environ.

On reste donc très, très loin des taux qu’on a connus par le passé.

Mon conseil

Les assureurs devraient avoir la possibilité daméliorer le rendement de leurs fonds, ce qui estmont par les premières publications qui indiquent un taux de rendement supérieur à 2%.

Mais vu les frais et les taxes associés aux contrats d’assurance-vie en Euros, il est encore trop tôt pour y revenir.

Bien sûr, si vous possédez un ancien contrat avec un taux garanti élevé, conservez-le!

Mes conseils pour votre assurance-vie.

4. Pourquoi les cours des (fonds d’)obligations baissent-ils ?

Naturellement, les taux d’intérêt élevés ont aussi des conséquences pour les investisseurs.

Par exemple, les obligations, qui ne rapportaient pratiquement rien pendant des années, offrent maintenant un rendement plus attrayant. 

Les obligations émises ces dernières années, lorsque les taux directeurs étaient au plus bas, cotent aujourd’hui sous leur valeur de remboursement à l’échéance.

L’obligation de Volkswagen par exemple (coupon de 0,625%) cote à 81% de sa valeur de remboursement en 2029.

Cette année, les fonds obligataires en euro ont connu un très mauvais 1er semestre aussi.

Même les meilleurs ont perdu près de 10%.

Quand les taux montent, les investisseurs obligataires souffrent.

Certes il leur est possible d’acheter de nouvelles obligations offrant de meilleurs taux, mais les anciennes obligations, dont le coupon moins élevé est devenu moins attractif, sont pénalisées.

Leur cours sert de variable d’ajustement.

Mon avis

Les ETF obligataires en euro restent un placement à envisager dans certains cas pour diminuer le risque global de votre portefeuille.

Je vous recommande de choisir un ETF qui investit en obligations d’État de bonne qualité.

Du côté des obligations individuelles, ne vous laissez pas tenter par les obligations au rendement trop élevé car le risque est à l’avenant.

Une récession en Europe fait partie des possibilités, et les entreprises les plus fragiles (celles qui offrent aujourd’hui des taux élevés) seront les premières à en pâtir.

5. Quel est le lien entre hausse des taux directeurs et la baisse des actions?

Lorsque les taux obligataires étaient proches de zéro, les actions étaient la seule possibilité d’obtenir du rendement.

Les investisseurs en ont acheté en masse, faisant grimper les cours.

Aujourd’hui, avec la hausse des taux directeurs, une partie de ces investisseurs préfère à nouveau la sécurité des obligations et avoir 2 à 3% à coup sûr plutôt qu’un rendement potentiellement plus élevé mais incertain.

Les investisseurs en actions courent ainsi le risque que le marché boursier connaisse une période un peu moins exubérante en raison des taux d’intérêt élevés.

Chaque euro investi dans des obligations ne va pas dans des actions. 

Résultat, le marché boursier trinque.

Il y a aussi d’autres explications techniques: des taux plus élevés influencent négativement les cours des actions.

Ou économiques: s’il y a récession, les bénéfices des entreprises chuteront, ce qui par anticipation fait baisser les cours des actions.

Mon avis

Ce qui influencera les marchés boursiers ces prochains mois, c’est la capacité des banques centrales à contenir l’inflation, avec ou sans une hausse des taux directeurs.

Pour l’heure, nous naviguons dans le brouillard.

Cela provoque de fortes fluctuations et vous devez vous y faire.

Mais si votre horizon est le long terme, la faiblesse actuelle des cours est l’occasion d’acheter à bon prix, mais progressivement.

À long terme, les actions restent le placement potentiellement le plus rémunérateur.

Pour vous guider dans vos choix, consultez mes portefeuilles types.

6. Les taux directeurs et les emprunts hypothécaires

Sur un prêt avec un taux d’intérêt fixe et une durée de 20 ans, vous avez payé 1,91 % il y a un an.

Il est maintenant de 3,40 %.

C’est une augmentation de 178 euros par mois, soit 2 136 euros par an.

En raison du taux d’intérêt élevé, vous paierez chaque année un modeste salaire supplémentaire mensuel.

C’est évidemment une vision quelque peu unilatérale de la question.

Parce que plus les intérêts hypothécaires augmentent, moins les prix des maisons augmentent.

Au troisième trimestre de l’année dernière, les prix des appartements étaient de 5,9% plus élevés qu’un an auparavant, alors qu’en 2021, ils étaient encore de 8,9%.

Le taux d’augmentation des prix des maisons a diminué d’environ la moitié.

Si le prix de l’appartement avait augmenté aussi vite qu’en 2021 l’année dernière, vous paieriez désormais 6 000 euros de plus. Pour les maisons fermées et semi-ouvertes, c’est même 12 000 euros.

 

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