VOTRE RETRAITE À L’ÉTRANGER
3 façons de vivre la (passionnante) vie des retraités nomades

Les retraités nomades, dont je fais partie, ont, me semble-t-il, un mode de vie quasi idéal. Découvrez comment démarrer vous aussi dans cette excitante façon de vivre.
Beaucoup m’ont déjà fait part de leur enthousiasme pour partir eux aussi. Le problème, me disent-ils, était qu’ils ne parviennent pas à choisir où s’installer.
Voici un problème pour lequel il existe une solution simple: ne choisissez pas.
Allez partout.
Découvrez la vie des retraités nomades
Il y a 3 façons de réaliser cela:
C’est l’idéal si vous ne voulez pas brûler tous les ponts, revenir au pays si vous en avez envie (ou si le besoin s’en fait sentir pour raisons de santé par exemple), ou si vous voulez voir vos amis et votre famille régulièrement.
De là vous partirez à la découverte du monde pour des périodes de une semaine à quelques mois, et revenir au bercail ensuite, pour repartir à nouveau après quelques semaines. L’idéal est de suivre les saisons pour optimaliser le plaisir de vos voyages.
Que diriez-vous de passer notre hiver au soleil du Vietnam, un printemps à Barcelone, l’été chez nous ou en Toscane, l’automne dans le sud de l’Espagne?
2. Vendre votre logement et acquérir une base dans un pays étranger, au climat agréable, et où la vie est moins chère et vous parait douce?
Tenerife, l’Andalousie, le Maroc, l’Equateur, la Malaisie?
De là, vous vivez votre vie de retraité nomade comme au point 1. Mais vous inversez évidement les choses. Vous visiterez votre pays d’origine comme si vous visiteriez un autre pays. Vous invitez régulièrement votre famille et vos amis chez vous, cela leur fait des vacances bon marché. Et vous allez régulièrement chez eux, cela vous fait revoir le pays.
3. Vendre votre logement, et ne rien acheter à l’étranger. Votre capital de retraite est évidemment d’autant plus important! Vous voyagez en continu. Vous pouvez vous installer provisoirement un peu partout, où le bon vent vous mène. C’est la forme la plus pure du nomadisme.
J’estime cependant qu’il est bon de garder une réserve financière suffisante pour pouvoir à un certain moment vous fixer quelque part, si jamais le goût des voyages vous passe ou si votre santé vous oblige à plus de sédentarité.
J’espère pour vous que ce ne sera pas trop vite!
« Acheter des biens immobiliers à l’étranger n’est pas toujours aussi simple que de les acheter chez soi »
Quand vous aurez décidé de votre départ à l’étranger pour y prendre votre retraite ou tout simplement pour y vivre (surtout dans la 2ème hypothèse citée ci-dessus), un choix important à faire est de louer ou d’acheter votre nouveau logement.
Cette décision peut être parfois très simple: si votre déménagement est temporaire, vous louerez. C’est le cas de la plupart des retraités nomades.
Mais s’il s’agit d’un départ à l’étranger définitif pour votre retraite, (surtout si vous décidez d’avoir une base de départ pour devenir un de ces retraités nomades) vous avez souvent intérêt à acheter, plutôt que de rendre riche votre propriétaire. Et certainement quand les prix de l’immobilier sont incroyablement bas dans votre pays d’accueil, comme cela peut être le cas en Espagne, aux Canaries, en Amérique Latine, etc.
Cette décision n’est pas toujours aussi évidente
En effet, dans certains pays, la pérennité de votre achat n’est pas garantie.
Vous pouvez ainsi être confronté à des baisses très importantes du marché immobilier à cause de crises économiques (pensez à ce qui s’est passé aux États-Unis en 2007 et en Espagne ou au Portugal plus récemment), ou pire encore, à des risques politiques, surtout dans certains pays plus instables hors sphères occidentales (pensez à la possible nationalisation de votre bien, ou des guerres, ou des troubles qui mettent votre vie en danger).
Par ailleurs acheter des biens immobiliers à l’étranger n’est pas toujours aussi simple que de les acheter chez soi. Beaucoup de pays ont des règles très décourageantes concernant l’acquisition de propriétés par des étrangers. Certains pays ne permettent l’achat d’un bien immobilier que par leurs ressortissants, d’autres ne permettent que des locations à très long terme.
D’autres pays par contre encouragent l’achat immobilier par des étrangers, en offrant des incitants fiscaux ou autres, et ceux-ci sont parfois très importants.
L’idéal pour étudier tout cela, est de louer quelques premiers mois, le temps de se renseigner complètement sur la situation locale, et de voir si vous vous adaptez à votre nouvel environnement. Vous pourrez ainsi également rechercher les meilleurs contacts professionnels pour vous aider à régler vos problèmes d’investissement immobilier, mais aussi profiter de l’expérience de voisins qui ont fait tout cela avant vous.
Si vous déménagez pour votre travail, il est important de négocier dans votre contrat que votre employeur participe à la recherche d’un endroit pour vivre, et finance toute ou partie de votre expatriation. Le minimum minimorum est que votre société vous aide à trouver un agent immobilier compétent.
Quoi qu’il en soit, mettez-vous en contact avec des expats et consultez les forums online où vous pourrez poser toutes vos questions. Vous recevrez de cette façon également des réponses de personnes qui ont déjà fait tout ceci avant vous.
N’oubliez surtout pas de consulter l’excellent site Conseils aux Voyageurs du Ministère des Affaires Étrangères de la France, qui est une mine d’informations précieuses et à jour.
Une fois que vous êtes suffisamment renseignés sur les us et coutumes de votre pays d’accueil, et sur les législations existantes concernant l’achat de biens immobiliers par les étrangers, il est temps de se mettre en contact avec un agent immobilier, et un avocat ou notaire. Votre ambassade pourra aussi vous assister, ne fût ce qu’en vous transmettant une liste d’avocats ou de notaires de bonne réputation, et qui parlent le Français ou l’Anglais.
Vous aurez tout intérêt à vous entourer des meilleurs professionnels possibles, et même d’engager un expert pour vous conseiller. Acheter dans votre propre pays est déjà difficile. À l’étranger, les problèmes sont amplifiés: une autre langue, des lois différentes, une fiscalité exotique, le manque d’expérience dans les us et coutumes.
Tout ceci ne doit pas vous décourager pour votre départ à l’étranger, et de devenir retraités nomades, bien au contraire. En général, c’est quand on a trouvé et acheté son logement que l’on se sent vraiment chez soi, même à l’étranger.

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Bonjour, je découvre votre site.
– Merci pour les informations concrètes qu’il contient
– Bravo pour votre esprit libre
Je suis moi-même français, retraité du secteur privé.
En devenant résident aux Canaries (qui semble votre point d’attache), pourriez-vous avoir l’amabilité de me dire si ma retraite française serait imposée.
Si oui, selon le régime espagnol ou français ?
Y-a-t’il un intérêt supérieur, autre que personnel, à choisir le Canaries plutôt que le Portugal, la Malaisie ou autre..?
Votre expérience riche pourrait m’éclairer.
Je vous en remercie et vous souhaite une vie pleine de bonheur.
Vous devenez résident canarien si vous résidez plus de 6 mois par an ici. Vous êtes alors imposé suivant le régime espagnol, qui est assez comparable au régime français (en général un peu plus intéressant tout de même). Soins de santé quasi gratuits. Par contre, aux Canaries, il y a une particularité par rapport à l’Espagne: moins de 1% de taxes d’héritage ou de donation entre époux et en ligne directe: c’est probablement le pays le moins cher d’Europe à ce niveau!
Le coût de la vie est d’environ 50% moins cher qu’en France, bien aidé par l’absence de TVA, et encore beaucoup moins cher si vous habitez Paris, pour des prestations en général égales. La qualité de l’infrastructure (routes, magasins, banques, logement, etc) est comparable à celle de la France. L’administration est par contre encore plus compliquée qu’en France, il faut le faire. Le pays est absolument très beau, et le climat idéal. Vous êtes toujours dans l’Union Européenne, un gros avantage juridique: libre circulation des biens et des personnes, lois comparables.
La qualité de l’infrastructure au Portugal et Malte (où j’ai envisagé de vivre également) est vraiment nettement moindre, la qualité de vie (notamment la cuisine) est également beaucoup moindre et le climat beaucoup moins bon (il fait réellement froid en hiver). J’ai aussi envisagé l’Île Maurice, la Thaïlande et la Malaisie, mais l’infrastructure est encore moindre, les risques politiques bien plus élevés, le climat moins agréable (6 mois de pluies par an) et la distance très supérieure (par contre le régime fiscal est bien plus intéressant).