Quand on interroge les épargnants sur les raisons qui les poussent à épargner, une des préoccupations récurrentes concerne la retraite.

Les actifs ont conscience des limites du système de retraite par répartition, et redoutent une forte baisse de leur pouvoir d’achat une fois à la retraite.

De fait, la retraite par capitalisation s’impose de plus en plus comme une nécessité pour s’assurer un train de vie convenable à la retraite.

Dès lors, une question se pose: comment bien préparer sa retraite?

Réponse dans cet article.

Anticiper le plus tôt possible sa retraite

Le premier conseil que l’on peut donner aux épargnants est de s’y prendre le plus tôt possible. Voici un petit calcul pour s’en convaincre.

Prenons le cas d’un épargnant plaçant 300 euros par mois pendant 20 années. En tablant sur une performance annuelle moyenne de l’épargne de 5%, au bout de 20 ans, le capital accumulé sera de près de 121.000 euros. Ce capital sera le résultat des versements (300 euros x 12 mois x 20 ans = 72.000 euros) et des gains accumulés année après année (49.000 euros).

Prenons maintenant le cas d’un épargnant qui prépare tardivement sa retraite.

Admettons qu’il concentre son effort d’épargne sur seulement 10 ans, soit une durée 2 fois plus courte que dans l’exemple précédent.

En tablant sur un effort d’épargne global comparable (72.000 euros), il devra épargner le double tous les mois, soit 600 euros. Notons que ce montant est loin d’être supportable pour bon nombre d’épargnants. Avec un salaire moyen de l’ordre de 2.000 euros, le taux d’épargne grimperait à 30% pour mettre de côté 600 euros, ce qui est difficilement soutenable sur la durée. Pis encore, le capital accumulé au bout de 10 ans ne sera que de 92.000 euros. Contre 121.000 euros en étalant ses versements sur 20 ans. C’est près de 29.000 euros en moins de gain.

On comprend donc qu’il est intéressant d’anticiper sa retraite le plus tôt possible pour 2 raisons :

  • diminuer l’effort d’épargne mensuel pour ne pas trop entamer son reste à vivre,
  • profiter de l’effet vertueux des intérêts composés sur le long terme.

Choisir les bons dispositifs d’épargne

Pour bien préparer sa retraite, s’y prendre tôt est important, mais ce n’est pas le seul point important.

Pour optimiser son patrimoine, il faut également choisir les bons dispositifs d’épargne.

En France, les épargnants ont accès à divers dispositifs d’épargne, parmi les plus populaires, on peut citer :

  • l’assurance vie,
  • le plan d’épargne retraite (PER ou PERin),
  • le compte-titres ordinaire (CTO),
  • le plan d’épargne en actions (PEA),
  • le contrat de capitalisation.

Tous ces dispositifs n’offrent évidemment pas les mêmes avantages, chacun de ces dispositifs répond à des objectifs différents.

En l’occurrence, les épargnants souhaitant préparer leur retraite ont intérêt à se concentrer sur l’assurance vie, le plan d’épargne retraite (PER) et éventuellement le plan d’épargne en actions (PEA).

L’assurance vie est le dispositif offrant les modalités de versement et de retrait les plus souples.

En effet, les versements ne sont pas plafonnés, et il est possible de retirer son argent à tout moment. C’est le placement phare pour les épargnants souhaitant diversifier leur épargne sur une grande variété de classes d’actifs (fonds euro, actions, obligations, immobilier, etc.) Cerise sur le gâteau, l’assurance vie offre un cadre fiscal privilégié pour développer son patrimoine, l’épargnant bénéficie d’un abattement annuel de 4.600 euros sur les plus-values imposables à l’occasion d’un retrait sur un contrat de plus de 8 ans. C’est bien la date d’ouverture du contrat et non la date du versement qui détermine la fiscalité!

C’est la raison pour laquelle on recommande aux épargnants d’ouvrir une assurance vie le plus tôt possible.

Le plan d’épargne retraite individuel (PERin) permet également d’investir sur une grande variété de classes d’actifs, mais le capital est bloqué jusqu’à la retraite (hors cas très spécifique autorisant un déblocage anticipé).

Cette contrainte ne doit pas pour autant vous détourner de ce dispositif.

En effet, le PER peut se révéler encore plus attractif que l’assurance vie d’un point de vue fiscal.

Et pour cause: les versements effectués sur le PER sont directement déductibles du revenu imposable.

Il s’agit donc d’un excellent moyen de réduire ses impôts.

Le plan d’épargne en actions est plus restrictif en termes d’allocation, puisqu’il ne permet d’investir que sur des actions européennes (et des fonds actions).

Pour autant, cela reste un dispositif intéressant car il bénéficie d’une fiscalité avantageuse sur les plus-values matérialisées à l’occasion d’un retrait du plan.

Le compte-titres ordinaire (CTO) est le dispositif par défaut pour détenir des valeurs mobilières (actions, obligations, fonds, etc.).

C’est aussi le dispositif le moins intéressant fiscalement.

Optimiser l’allocation de son épargne

Le dernier point auquel l’épargnant doit accorder une importance centrale est l’allocation de son épargne.

C’est l’allocation de l’épargne qui détermine sa performance sur le long terme.

Dans l’exemple donné en début d’article, nous indiquons une performance de 5% par an.

Pour atteindre cette performance, il faut nécessairement opter pour une allocation dynamique faisant la part belle aux actions et à l’immobilier.

Sur le long terme, les actions délivrent des performances de l’ordre de 6 à 8 %.

Les marchés actions monde ont délivré des performances sensiblement supérieures sur la dernière décennie mais l’on peut craindre un ralentissement de la croissance et un retour à des performances plus en phase avec les moyennes de long terme.

Concernant l’immobilier, il existe de fortes disparités selon le type de biens et l’emplacement.

Du côté de l’immobilier résidentiel, la rentabilité est très différente selon que le bien soit situé à proximité ou non d’une aire économique et/ou touristique dynamique.

Si l’on regarde du côté de l’immobilier pierre-papier, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) délivrent des performances comprises entre 4 et 6 % par an en moyenne.

Notez que les SCPI peuvent être logées dans une assurance vie ou un plan d’épargne retraite, et ainsi bénéficier d’un cadre fiscal avantageux. C’est une alternative à l’immobilier locatif détenu et géré et direct.

Les actions et l’immobilier sont 2 classes d’actifs particulièrement intéressantes pour se protéger de l’inflation.

Les entreprises ont la possibilité d’augmenter le prix des biens et services qu’elles fournissent, et peuvent ainsi compenser l’inflation.

Du côté de l’immobilier, la valeur des biens s’apprécie mécaniquement si la valeur du foncier et/ou les coûts de construction augmentent. Les loyers sont également périodiquement revus à la hausse (sur la base d’un indice de référence régulièrement mis-à-jour).

Mais attention, les actions et l’immobilier sont des actifs risqués, ils exposent à un risque de perte en capital.

Pour cette raison, les épargnants souhaitant limiter la volatilité de leur patrimoine peuvent dérisquer leur allocation en investissant une partie de leur épargne sur des placements sans risque tels que des fonds euros (logeables en assurance vie ou PER) ou des livrets d’épargne (malheureusement peu performants).

Les services de gestion déléguée de l’épargne proposent d’ailleurs systématiquement une option de gestion pour sécuriser les encours investis sur un PER lorsque l’épargnant s’approche de l’âge de son départ en retraite.

Très concrètement, le gestionnaire va progressivement arbitrer les fonds actions vers des fonds euros ou des fonds obligataires au cours des 5 années qui précèdent le moment où l’épargnant fait valoir ses droits à la retraite.

Le levier de l’emprunt

Les épargnants qui ne disposent pas d’une forte capacité d’épargne peuvent avoir intérêt à profiter du levier de l’emprunt pour se constituer un patrimoine immobilier. Les mensualités du crédit immobilier sont alors (en partie) couvertes par les loyers.

Pour cette raison, l’investissement immobilier locatif est un moyen très plébiscité par les épargnants pour développer leur patrimoine.

Si vous souhaitez vous lancer dans l’investissement immobilier locatif, gardez toutefois à l’esprit que cette activité requiert du temps et implique bien davantage de contraintes que la gestion de placements financiers.

Une fois le crédit remboursé, les loyers apporteront une rente bien appréciable au moment de prendre sa retraite.

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