Revenu Passif: les 4 caractéristiques indispensables

Les 4 caractéristiques d'un bon revenu passif

Une belle définition d’un bon revenu passif est la suivante: c’est de l’argent que vous gagnez, que vous décidiez de vous lever ce matin ou pas, que vous alliez travailler ou pas.

Plutôt que d’être payé une seule fois pour le travail que vous faites, vous créez quelque chose (ou créez de la valeur) afin de continuer à être payé indéfiniment.

Revenu Passif définition

L’exemple le plus simple de revenu passif est celui d’un auteur comme Stephen King.

Il a passé quelques mois à écrire à The Shining il y a près de 40 ans, mais il est toujours payé pour chaque exemplaire vendu.

Il a créé quelque chose de valeur que les gens veulent encore aujourd’hui.

Les sources habituelles de revenu passif sont les dividendes des actions, les intérêts des obligations, les loyers, les royalties, les pensions de retraite, les revenus d’un site internet, d’un livre ou d’une formation, etc.

L’internet a cependant ouvert beaucoup plus d’opportunités pour les personnes qui ne sont pas des auteurs célèbres de gagner un revenu passif.

Il existe ainsi des centaines de façons de gagner de l’argent avec un revenu passif sur internet.

Vous pouvez vendre vos propres produits, utiliser des programmes d’affiliation, collecter des revenus publicitaires et bien plus encore.

Si vous désirez ajouter une nouvelle source de revenu passif à votre portefeuille, il est important d’évaluer son adéquation avec les quatre caractéristiques suivantes:

1. la sécurité du flux de revenus
2. la croissance annuelle
3. la diversification
4. la fiscalisation

Examinons ces 4 caractéristiques d’un revenu passif

1. La sécurité du flux de revenus

Puisque votre but est de conquérir votre sécurité financière et donc de pouvoir vivre d’un ensemble de revenus passifs, la sécurité de ce flux de revenus devrait être votre priorité numéro un.

Vous voulez continuer à vivre votre style de vie actuel et pouvoir dépenser, donner, réinvestir et même épargner. Vous ne pouvez en aucun cas vous permettre de vous réveiller un matin et de constater que votre argent n’est plus disponible.

2. La croissance annuelle de votre revenu passif

Les vrais bons investissements sont ceux qui, année après année, vous permettent d’échapper à la baisse de votre pouvoir d’achat, due à l’érosion par l’inflation, qui est un monstre qui dévore chaque jour votre revenu passif.

Prenons l’exemple des actions de sociétés comme Coca-Cola, Nestlé ou Procter&Gamble.

Le management de celle-ci a réussi, année après année, à augmenter le prix de ses produits, à lancer de nouveaux produits avec de meilleures marges et à maintenir, voire diminuer les coûts.

Un actionnaire qui a investi il y a 20 ans dans de telles sociétés, se retrouve ainsi aujourd’hui avec infiniment plus de richesse en valeur d’actions et en revenus de dividendes qu’à l’époque où il a commencé à investir.

Lisez cet article sur Coca-Cola pour comprendre ceci.

3. La diversification

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.

Si votre revenu passif dépend par exemple entièrement de votre portefeuille d’actions, vous aurez avantage à diversifier celui-ci.

Il est plus sain de gagner 50.000€ par an venant de 50 investissements différents (chacun générant 1.000€), que de gagner cet argent de seulement deux investissements qui rapportent chacun 25.000€.

Dans ce dernier cas un accroc avec un de deux investissements peut avoir des conséquences catastrophiques sur votre niveau de vie.

Vous ne pouvez pas accepter ce risque si vous êtes en mode de récolte des investissements que vous avez menés pendant toute votre vie.

C’est pourquoi il ne faut jamais acheter des actions individuelles, qui vous coûteront beaucoup d’efforts et d’argent pour diversifier efficacement, mais des fonds de placement/ETF.

4.  La fiscalisation

Vous ne pouvez pas sous-évaluer l’importance de la taxation de vos investissements.

Cela n’a aucun sens d’évaluer le rendement de vos investissements en termes bruts seulement.

Ce qui compte réellement est le revenu passif que vous avez en main.

À ce titre, tous les revenus passifs ne sont pas égaux.

Les dividendes sont taxés différemment que les intérêts, les revenus locatifs autrement que les royalties.

Renseignez-vous et faites vous renseigner sur les conditions particulières de chacun de vos investissements.

Il peut parfois être intéressant de transférer un type d’investissement vers l’autre en fonction des taxations plus ou moins généreuses.

Chaque pourcentage compte.

Une fois par an, faites une évaluation complète de vos investissements en revenu passif.

Analysez-les en fonction des quatre caractéristiques.

Faites éventuellement des arbitrages.

C’est un tout petit effort, mais qui peut rapporter beaucoup, notamment la tranquillité d’esprit.

Vous pouvez creuser davantage ce sujet et devenir vous aussi un investisseur heureux en suivant cette formation que je vous offre gratuitement: cliquez ici.

‘La définition du revenu passif est inhérente au concept de liberté financière: il s’agit de reconfigurer votre vie de façon à ce qu’une partie importante de vos revenus ne soit plus dépendante de votre travail.’

Un lecteur assidu de ce site, Michel de Beauvais, a été extrêmement gentil de répondre à mes questions  sur le revenu passif pour nous faire part de son expérience à ce sujet.

revenu passif

J’ai appris à connaître Michel grâce à ses judicieux commentaires sur ce site, et je n’ai donc pas hésité longtemps à le contacter pour lui demander de répondre à mes questions.

C’est devenu ce bel article extrêmement intéressant et détaillé!

Voilà donc un homme de 38 ans qui est en train de devenir riche et qui planifie d’arrêter de travailler comme il le fait aujourd’hui à 45 ans déjà!

Michel, qui êtes-vous?

Je suis Michel P. de Beauvais, célibataire de 38 ans sans enfant… enfin pas à ma connaissance ;-)…

D’un naturel plutôt pessimiste et économe, j’aspire à 2 choses dans la vie: la liberté et la sérénité.

Je suis (évidemment) propriétaire de ma résidence principale, je sais calculer, et je ne fais pas l’erreur primaire qui empêche de devenir riche: être locataire de son logement.

Que faites-vous dans la vie?

Je suis acheteur et responsable commercial dans une PME dans le secteur agroalimentaire.

Quel est votre objectif financier?

Mon objectif est de créer un flux de revenus passifs qui, sans activité professionnelle, me permette de:

  1. Vivre plus que correctement.
  2. Continuer à m’enrichir malgré l’inflation (la mienne, pas les 0,7% dont on nous parle).
  3. Financer une assurance maladie.

Une fois la question financière réglée, pourquoi ne pas créer une activité sur mesure, lucrative ou pas?

J’ai déjà quelques pistes, une seule chose est sûre: ce sera dans un domaine qui me passionne vraiment!

Tout a commencé il y a 15 ans environ par la création d’une Société Civile Immobilière, dont je possède 34% des parts, dans le but d’acquérir un immeuble composé d’un local commercial et de deux appartements. 

Une affaire en or: 100.000€ hors frais de notaire, la rentabilité brute potentielle était proche de 17%!

L’immeuble est remboursé depuis lors.

L’autre grande étape est arrivée il y a 5 ans, lorsque la vie m’a fait un cadeau.

Un héritage? Un gain à la loterie nationale?

Non, mieux encore: une hernie discale!

Je vous épargne le très long parcours médical. Le point important est qu’à un certain moment j’étais à peine capable de marcher, impossible de m’asseoir pour conduire, je devais donc rester cloué au lit la majeure partie de la journée jusqu’à mon admission à l’hôpital.

J’ai donc eu tout le loisir de consulter des centaines d’articles, de forums, de vidéos et quelques livres autour de 3 thèmes: le développement personnel, les finances personnelles et la fiscalité française.

  • L’axe développement personnel m’a fourni des outils afin de moins procrastiner, de rester concentré à long terme sur un objectif et de penser nettement plus positivement.
  • Celui des finances personnelles m’a permis de maîtriser mes dépenses, parfaire mes connaissances sur l’assurance-vie et l’immobilier, me découvrir une passion pour la bourse d’où je suis parti de zéro, et encore bien d’autres choses!
  • Le volet fiscalité m’a servi à établir une stratégie qui m’évite d’être trop lourdement imposé, dans certaines limites vu l’instabilité fiscale Française.

Fort de ces nouvelles connaissances, je suis resté concentré depuis lors sur un objectif simple: faire progresser mes flux de revenu passif au minimum une fois par mois.

Aujourd’hui, même la version nette estimée ‘sans travail’ de ceux-ci est de loin supérieure à mes dépenses.

‘Et bien que je ne me sente pas encore prêt à quitter le monde du travail, le fait de savoir que je pourrais sans problème vivre de mon revenu passif me procure un délicieux sentiment de sérénité et un optimisme que je ne me connaissais pas’

Comment avez-vous fait pour augmenter votre revenu passif?

Si j’ai pu arriver à  ce résultat avec mes revenus passifs, c’est en partie parce que je me suis enfin décidé à mettre mon argent au travail.

Je ne pense pas pouvoir maintenir une telle croissance pour les années suivantes, car j’ai aujourd’hui beaucoup moins de liquidités.

Par contre l’effet boule de neige, via les intérêts composés, que je ressens surtout lors des périodes de versement de dividendes, va m’aider à réaliser mon objectif!

Avant mon hernie, je n’avais jamais fait mes comptes.

Pourtant j’épargnais beaucoup, mais négligemment: il n’était pas rare que je laisse traîner des milliers d’euros pendant des mois sur un compte non rémunéré!

Je pensais à placer mon argent quand la file d’attente à la banque n’était pas trop longue!

Depuis lors, suite à la lecture d’un article de Luc Brialy, je suis enfin passé à l’action: j’ai enfin commencé a faire mes comptes!

Cela m’a permis non seulement d’être plus attentif à mieux placer l’argent, mais aussi de lister les dépenses inutiles et de les éliminer une par une.

Dans le même temps, bien que ma première expérience ait été l’achat (sous la suggestion ‘avisée’ de mon ‘conseiller financier’) de titres Natixis au prix d’environ 14€, revendus 3€ bien des années plus tard, j’ai acheté par moi même mon premier titre avec ma banque physique.

C’est un article très critique sur les conseillers financiers (l’article les décrivait comme des vendeurs chargés de vous refourguer le plus possible de produits bien chargés en frais pour toucher un max de comm’) qui m’a convaincu d’essayer d’acheter des actions par moi-même.

Mon premier choix a été une société immobilière, pour le côté récurrent des revenus de celle-ci.

De plus, c’était un des secteurs que je comprenais le moins mal.

Résultat: double baffe, sa valeur a vite perdu 10€ et un changement fiscal défavorable pour son dividende a tout changé pour le pire (je pense que ces 2 faits sont liés).

Bilan: mes 2 premiers contacts avec la bourse étaient plus que catastrophiques.

À votre avis quelle a été ma réaction, sachant que (attention détail très important) c’était de l’argent dont je n’avais pas besoin?

-La majorité de ces blogs sur l’indépendance financière c’est de la foutaise, j’aurais du le savoir c’était trop beau!

-On me l’avait bien dit: la bourse, ce n’est que pour les pro et les robots traders!

-Vu mon approche dividende, comment mieux sélectionner mes titres à l’avenir?

A partir de là, j’ai plutôt cherché des interviews de gens ayant réellement réussi en bourse, comme vous, Luc Brialy.

Une de vos phrases a été pour moi une révélation: ‘achetez des ETF que vous serez content de conserver pendant 20 ans‘.

Puis tout en continuant de dévorer des articles et interviews sur la bourse, j’ai trouvé des solutions plus avantageuses pour les dépenses que je considérais indispensables.

L’une d’elles était la carte bleue payante, c’était une bonne occasion de faire d’une pierre deux coups: ouvrir un compte dans une banque en ligne proposant une carte gratuite et des tarifs/conditions de bourse et assurance-vie bien meilleurs que ma banque physique.

Bilan après ouverture de mon compte en ligne: j’ai dégagé des marges de manœuvre, acquis de meilleurs outils, je commence à mieux sélectionner mes titres.

J’étais enfin prêt à me lancer sérieusement en bourse et d’augmenter mon revenu passif!

Un peu plus tard, j’ai eu la chance de me poser la bonne question au bon moment: sachant que suis capable d’avoir une passion dévorante pour un sujet mais que cela ne dure qu’un temps, comment faire pour m’y tenir à long terme ?

Une des réponses est simple mais efficace: j’affiche la moyenne mensuelle brute de mon revenu passif sur un post-it du bureau de mon ordinateur (la moyenne mensuelle me motive plus que l’indice annuel).

Je l’ai donc souvent devant le nez!

J’ai eu cette idée en lisant un article dont le sujet était de fractionner ses projets en plusieurs petites étapes facilement franchissables et de les afficher à un endroit devant lequel on passe souvent à l’aide d’un post-it.

post-it

 

Pour calculer cette moyenne, J’utilise une feuille de calcul Open Office:

-colonne A : Nom de l’Actif : j’y mets le nom du livret, de l’action, etc…

-colonne B : Nombre : j’y mets le nombre de titres ou le montant se trouvant sur un livret.

-colonne C : Dividende Annuel (en €) ou intérêt (par exemple pour 3,45% je note 0,0345)

-colonne D : Revenus Bruts par mois. C’est la colonne des formules, par exemple pour la cellule D5, la formule est =B5*C5/12 (traduction : colonne B ligne 5 multiplié par colonne C ligne 5 divisé par 12 pour avoir la moyenne mensuelle).

Ensuite une petite formule d’addition: =SOMME(D4:D25) dans la cellule D27 (traduction: affiche dans la cellule D27 le résultat de l’addition des cellules de la colonne D, des lignes 4 à 25).

Note: n’installez pas Excel et Open Office sur le même pc, ces 2 ne s’aiment pas!

Une fois le ou les achats du mois effectués, je mets à jour ma feuille de calcul et mon post-it.

Cela ne me prend que 15 min par mois pour faire mes comptes et mettre à jour mon post-it.

Il m’arrive d’avoir de mauvaises surprises lorsque je les mets à jour :

Baisse ou suppression d’un dividende: cette décision est parfois saluée par les investisseurs, et quand c’est le cas cela se traduit par une croissance du titre. Si le dividende ne me convient plus, c’est une bonne occasion pour vendre sans trop de moins-value, voir faire une plus-value et investir ailleurs? (oui mais que racheter?)

Quand ce n’est pas le cas, eh bien on se prend une petite baffe!

Ça m’est arrivé et ça m’arrivera encore!

La bonne question est comment réagir face à l’échec?

Vacance de locataire: là ça fait mal! Mais le potentiel de revenu existe toujours, il n’attend qu’un nouveau locataire!

A l’inverse les hausses de dividendes et nouveaux locataires arrivent aussi!

J’aime particulièrement cette moyenne mensuelle brute car elle est tournée vers l’avenir.

En effet, lorsque j’achète un actif dans le but d’en faire un revenu passif, je matérialise tout de suite les futurs revenus.

Pourquoi calculer un moyenne brute de votre revenu passif alors que ce qui m’intéresse c’est le net?

Pour 3 raisons :

1) c’est plus simple.

2) Il s’agit plus de rester motivé à long terme que d’avoir l’exacte vérité devant les yeux.

3) Ne pas être démotivé par une hausse de la fiscalité.

Depuis que j’applique cette méthode, j’ai pris l’habitude d’acquérir systématiquement des actions à dividende avec une bonne partie de mon salaire.

Bien sûr sans me précipiter!

Mes critères actuels sont par ordre d’importance: pérennité du dividende, sa croissance sur les 10 dernières années (je tape historique du dividende + nom de la société dans un moteur de recherche), et enfin le rendement.

Quand je ne trouve pas mon bonheur, je place la somme à investir sur un fonds de mon assurance vie.

Parfois d’autres occasions se présentent: j’ai récemment acheté un garage dans le but de le louer.

Et quand il faut faire face à une dépense imprévue, je fais quand même progresser ma moyenne mensuelle brute de revenu passif en effectuant un arbitrage (par exemple déplacer une somme d’un livret vers un fonds de l’assurance vie).

Quoi qu’il arrive, je me fais le devoir de faire progresser celle-ci, ne serait-ce que d’un euro par mois!

C’est un article sur la méthode/philosophie du kaizen japonais, l’amélioration douce et progressive qui m’a inspiré ce ‘devoir’ que je m’impose.

Et en parlant du kaizen, j’étais loin d’imaginer que le fait de s’instruire continuellement pouvait révéler des synergies entre des domaines qui n’ont à priori rien à voir!

Bref, procéder de cette façon avec mon argent me permet de m’approcher du fonctionnement des gens riches du schéma de Robert T. Kyosaki:

Comment la classe moyenne dépense

Comment dépensent les pauvres

Comment dépensent les riches

Comment la classe moyenne dépense

As-tu l’intention de faire progresser encore ton revenu passif?

Oui, l’objectif final est carrément de créer un système dont la croissance des revenus passifs s’auto-entretient!

Comment je pense y arriver?

En fonctionnant comme aujourd’hui mais sans salaire et peut être d’une façon un peu plus automatisée.

J’essaye toujours d’améliorer mon système, par exemple l’un des problèmes est le manque de régularité des revenus.

J’ai déjà beaucoup de pistes :

-Utiliser un de mes livrets en tant que fond de trésorerie.

-Planifier des rachats partiels programmés de mon contrat d’assurance vie de + de 8 ans, les mois sans ou avec peu de dividendes.

-Certaines sociétés immobilières Américaines versent un dividende mensuel (je n’en possède pas encore). Certes, il y a des frais de change, des frais supplémentaire pour acquérir les titres, ce sera sans doute un sac de nœud fiscal, mais je ne veux pas me fermer cette porte. J’ai l’intention d’investir une petite somme dans celle que je surveille pour voir comment cela se passe en pratique.

-En dernier recours, retrait partiel du PEA de + de 5 ans.

Sachant que j’ai pour objectif d’atteindre le seuil maximum de 150.000€ versés, les nouveaux versements ne seront de toute façon pas possibles.

L’autre grand problème est l’instabilité de la fiscalité de notre beau pays.

Vu mon souhait d’y rester, je n’ai pas d’autres solutions que de me baser sur la fiscalité actuelle et au pire d’adapter ma stratégie aux nouvelles règles.

L’idée est de répartir ses investissements en 3 grandes catégories de revenus passifs (foncier, mobilier, assurance vie) afin de bénéficier de leurs abattements et autres avantages respectifs.

L’idéal serait d’avoir les revenus suivants à l’avenir:

-8.000€ de revenus fonciers sous le régime microfoncier. (30% d’abattement mais travaux non déductibles, 15.000€/an max + un tas de règles que je passe par manque de place…)

-6.000€ de rachat partiel d’assurance vie/an sans faire fondre le capital, bien au contraire (au bout de 8 ans, une option propose 4.600€/an d’abattement sur les bénéfices. Lorsque vous faite un retrait partiel, le fisc considère à juste titre que vous retirez une partie du capital et une partie des intérêts/plus-values).

-8.000€ de dividendes du PEA (au bout de 8 ans, les prélèvements sociaux ne sont effectués qu’en sortie de plan et les dividendes et plus-values ne sont pas imposables, on peut donc réinvestir 100% de ses dividendes et ainsi faire grossir son PEA).

-8.000€ de dividendes du CTO (compte titre ordinaire, grosso modo nécessaire pour investir hors Europe: 40% d’abattement sauf pour les sociétés immobilière où il n’y a pas d’abattement)

La cerise sur le gâteau: grâce à cette stratégie fiscale, mon patrimoine sera diversifié.

J’aimerais terminer par une série de citations qui m’ont fortement marqué

L’ordre de celles-ci résume mon parcours passé et peut être avenir, j’y pense souvent encore aujourd’hui:

Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été.
Albert Camus

Au lieu de voir que les roses ont des épines, voyez que les épines ont des roses.
White

Savoir, c’est pouvoir.
Sir Francis Bacon

Les sentiers battus n’offrent guère de richesse; les autres en sont pleins.
Jean Giono

Il y a un gouffre bien moindre entre l’ignorance et le savoir qu’entre le savoir et l’action.
Chris Guillebeau

La peur est dure mais si on fonce dedans, on la traverse comme une feuille de papier sur laquelle un farceur aurait dessiné des briques.
Monique Proulx

Les échecs sont semblables à des couteaux: ils nous servent ou nous blessent, selon que nous les prenions par le manche ou par la lame.
James Russell Lowell

C’est en acceptant qui on est que l’on obtient ce que l’on veut. Il n’est pas d’individu plus fatalement malavisé que celui qui consume la plus grande partie de sa vie à la gagner.
Henry David Thoreau

L’accomplissement suprême est d’estomper la frontière entre le travail et le jeu.
Arnold Toynbee

Qu’oseriez-vous faire si vous étiez certain de réussir?

J’aime beaucoup ce que Michel nous transmet

Pour conquérir son indépendance financière, ce qui est le vrai objectif de Michel, il faut organiser son travail de façon différente du commun des mortels.

Une fois que vous avez mis votre carrière principale sur le bon chemin, il est temps d’organiser son travail de façon à acquérir ou établir d’autres entreprises, ou d’investir en actifs rentables.

Comme tous les gens vraiment intelligents, Michel a transformé un problème en une opportunité: un problème de santé est devenu pour lui un cadeau de la vie!

Il en a profité pour investir en lui-même et apprendre comment atteindre la vraie liberté financière.

Être intelligent ne suffit pas pour devenir riche.

Lire est important, mais insuffisant aussi.

Il faut aussi bouger son cul.

Et c’est ce que Michel a fait.

Comme il le rappelle dans ces citations préférées: ‘La peur est dure mais si on fonce dedans, on la traverse comme une feuille de papier sur laquelle un farceur aurait dessiné des briques.’

Michel nous donne une belle leçon sur l’importance du revenu passif qui doit à terme remplacer vos revenus professionnels.

Merci Michel d’être qui vous êtes, et de nous donner cette belle leçon!

Les réponses de Michel à vos commentaires

Un autre lecteur assidu de ce site, mon ami Jérémy de Montréal a commenté l’interview de Michel. Et Michel a été super gentil de préciser certains points!

Jérémy: C’est quelque chose qui m’a toujours intéressé la bourse, mais chaque fois que j’y jette un coup d’oeil j’ai l’impression de lire dans une autre langue!

Michel: Je me suis dit la même chose au début, mais à force de lire et de me documenter (même aller voir des mots dans un dictionnaire en ligne ^^), je comprends un peu mieux les rapports mais je vais te dire un truc: les rapports des agences de notations que tout le monde suit comme des moutons (oui, oui, ces même agences de notation qui notaient triple A des titres bien complexes et toxiques avant la crise), je m’en fous un peu!

Ce qui m’intéresse: la capacité de l’entreprise à faire du bénéfice sur le long terme, d’en distribuer aux actionnaires (mais surtout pas trop, vers 50% c’est bien je trouve), les éventuels avantages par rapport a ses concurrents (est-elle capable d’imposer ses prix?).

Jérémy: Quoi qu’il en soit, tu as eu beaucoup de chance d’avoir ‘eu le temps’ de se documenter énormément durant ta ‘convalescence’.

J’aime énormément me documenter et apprendre plus (surtout sur des sujets que je ne connais pas), mais bon parfois je tombe dans le piège où je lis trop et j’oublie que je ne suis pas payé pour lire.

De plus lire énormément, c’est bien, mais passer à l’action, quitte à apprendre de ces erreurs, c’est mieux.

Michel: Oui j’ai eu de la chance, et tu as bien compris le sous-entendu: n’attendez pas que la vie vous fasse un cadeau pour apprendre à devenir riche!

Et tu as mille fois raison: une fois rassuré par ses connaissances, il faut se lancer: un gramme de pratique vaut un kilogramme de théorie.

Le truc c’est de ne surtout pas avoir besoin de l’argent en bourse (priorité à la constitution d’un fonds de sécurité d’au moins 6 mois de dépenses courantes, si tu n’en n’a pas déjà un) afin de dormir tranquille.

Mais le grand message de l’interview n’est pas foncer en bourse, c’est plutôt apprenez-en sur les domaines qui vous intéressent et frayez-vous un chemin hors des sentiers battus s’il le faut!

Jérémy: Bref toujours intéressant les témoignages d’expériences réelles de personnes qui semblent aussi ‘normales’ que nous!

Michel: Je suis bien réel, par contre ‘normal’ là je suis beaucoup moins d’accord ;-).

devenir riche mode d'emploi

Devenir Riche. Mode d'Emploi.

Gagnez plus, placez votre argent, devenez propriétaire, préparez votre retraite.

Devenez millionnaire et financièrement indépendant.

 

Le guide de la gestion du temps en 2023

Le guide de la gestion du temps en 2023

Utilisez mon guide de la gestion du temps radicale dans votre vie quotidienne pour ne plus travailler que 2 heures par jour, tout en gagnant plus d’argent.

Vos commentaires

Seront refusés les commentaires anonymes, insultants, contenant du spam, de fausses adresses email, des liens vers des sites commerciaux ou n’ayant rien à voir avec le sujet. Restez poli et lisez l’article dans sa totalité avant de vous lancer dans des critiques qui le plus souvent sont rencontrées un peu loin.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

FORMATION GRATUITE

Vos 10 questions les plus fréquentes sur la retraite

Les retraités en difficulté sont généralement ceux qui ont trop compté sur l’État Providence et n’ont pas préparé leur retraite à temps.
C'EST ICI  >
close-link
FORMATION GRATUITE

Gagner de l'argent en faisant ce qu'on aime

Suivez cette formation GRATUITE pour apprendre comment créer votre propre travail et ne plus avoir envie de vous suicider chaque lundi matin.
C'EST ICI  >
close-link
FORMATION GRATUITE

En 7 jours vers la PRODUCTIVITÉ ULTIME

Trop de travail et pas assez de temps?
Inscrivez-vous à ma formation GRATUITE.
C'EST ICI  >
close-link
FORMATION GRATUITE

Devenir Riche.
Vous aussi.

Recevez ma FORMATION GRATUITE et apprenez comment vous aussi pouvez atteindre
l’indépendance financière.
C'EST ICI  >
Préparez
close-link
FORMATION GRATUITE

Immobilier.
Bien débuter.

Cette formation GRATUITE vous apprendra comment bien débuter dans l’investissement immobilier.
C'EST ICI  >
close-link
Conquérir-sa-liberté-financière
JE VOUS OFFRE
GRATUITEMENT
MON BEST SELLER AMAZON
N°1 en Bourse & Finance (Boutique Kindle)
C'EST ICI >
close-image
Aller au contenu principal